mardi 2 juillet 2013

Quéribus

Château de Quéribus (Aude-11)
Coordonnées GPS :
latitude 42° 50' 20" N - longitude 2° 37' 17" E

11350 CUCUGNAN

04-68-45-03-69

http://www.cucugnan.fr/tourisme/visitez-nos-sites/le-chateau-de-queribus/

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A la porte du Pays Cathare, le château de Quéribus offre un magnifique panorama, de la mer Méditerranée aux Pyrénées.
Sentinelle de l'histoire depuis le XIè siècle, Quéribus est le dernier bastion de la résistance cathare à tomber aux mains des croisés en 1255.
Entre Catalogne et Occitanie, il a défendu la frontière de France du XIIIè au XVIIè siècle.

Source : plaquette du site

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En 1239, Chabert de Barbaira, partisan du roi d'Aragon, occupe le site fortifié de Quéribus acheté par le roi de France au roi d'Aragon. Non content de résister au roi, il accueille les hérétiques cathares en fuite. Pourtant en 1255, Chabert se rend après avoir négocié sa liberté. Il abandonne Quéribus aux ingénieurs royaux et aux soldats et s'en retourne auprès du roi d'Aragon. Saint-Louis devient le maître des Corbières.


Lors de la croisade contre les Albigeois, le château est tenu par le chevalier Chabert de Barbaira, hérétique notoire et farouche opposant aux croisés. Il devient un refuge pour les religieux cathares : Benoît de Termes, diacre puis évêque cathare du Razès y réside en 1230 et peut-être jusqu'à sa mort avant 1233. C'est l'un des derniers châteaux cathares avec le Château de Puilaurens à accueillir des responsables de l'église cathare après la chute de Montségur. La vicomté de Fenouillèdes est d’ailleurs encore sous la protection du seigneur de Roussillon, Nuno Sanç, qui agit comme intermédiaire face au roi de France, c'est pourquoi, alors que la guerre fait rage dans le comté de Toulouse, le château est laissé à l'écart des conquêtes croisées. À la mort de Nuno en 1241 son cousin le roi Jacques Ier d'Aragon hérite du Roussillon et abandonne sa politique de protection du Fenouillèdes, dont la possession est tacitement reconnue au roi de France. Le roi Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de s'emparer du château. La conduite des opérations est confiée à Olivier de Termes, qui connaît les lieux et leur défenseur, pour avoir combattu avec lui face aux croisés. Après un court siège de trois semaines, Chabert de Barbaira se rend à Olivier et échange sa liberté contre la reddition du château, en mai 1255. Le château de Quéribus tombe durant la troisième semaine de mai 1255. Quelques mois plus tard, tombait le dernier castrum, le château de Niort en pays de Sault.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Qu%C3%A9ribus

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Cette ancienne forteresse royale, un des « Cinq Fils de Carcassonne », se dresse sur un impressionnant piton rocheux.  Lors de la Croisade contre les Albigeois, le château gouverné par Chabert de Barbaira accueille de nombreux cathares pourchassés. En 1255, onze ans après
Montségur, ce dernier bastion de la résistance méridionale tombe aux mains des Croisés.
Le château est réputé pour son donjon polygonal et sa salle de style gothique dont la voûte repose sur un pilier circulaire s'épanouissant en palmier.

Depuis le donjon, perché à 728 mètres, on découvre des panoramas grandioses : les Pyrénées, la Méditerranée en passant par la plaine du Roussillon et les Corbières.

Le château de Quéribus se trouve à proximité immédiate de Cucugnan, célèbre pour « Le sermon du curé de Cucugnan » d’Alphonse Daudet.  Ce conte est présenté au théâtre Achille Mir, au village.

Source : Aude Pays Cathare

lundi 1 juillet 2013

Peyrepertuse

Château de Peyrepertuse (Aude-11)
Coordonnées GPS :
latitude 42° 52' 14" N - longitude 02° 33' 26" E

11350 DUILHAC-SOUS-PEYREPERTUSE

04-68-45-40-55

http://www.chateau-peyrepertuse.com/

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Par la qualité de ses constructions, Peyrepertuse est le plus remarquable exemple d'architecture militaire du Moyen-Age, après la cité de Carcassonne.
Si le site semble avoir été occupé dès les premiers siècles par les romains, la première mention du château date de 1020, époque où le Perapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Bésalù. En 1240, le château devient place forte sur la frontière sud du Royaume de France, ce que confirme en 1258 le traité de Corbeil.
Quatre siècles plus tard, sous le règne de Louis XIV en 1659, le traité des Pyrénées fait reculer la fontière sur la chaîne Pyrénéenne et retire à Peyrepertuse tout son intérêt stratégique.

Source : brochure du site

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Château aragonais, il n'a jamais été ni assiégé ni pris par les croisés. Il est simplement acheté par le roi de France Louis IX, qui le transforme en un fantastique vaisseau de pierre dans le courant du XIIIè siècle. Il marque l'implantation royale sur le territoire occitan nouvellement conquis.



Le château fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, qui sont les fleurons des châteaux dits cathares, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables", véritables "citadelles du vertige".
Le site a été occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparaissent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il est alors catalan et s'appelle Perapertusès. Il appartient au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070

Il passe ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. A partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipe de sa vassalité au roi de France. La zone devient de facto une frontière.

À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il est le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas faire sa soumission, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumet après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devient une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décide de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon "Sant Jòrdi", situé plus en hauteur sur la crête; le donjon Sant-Jordi est alors construit en 1250-51 et on réaménage le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation est confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixe aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puylaurens et Quéribus, est une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.

En 1355, le château est remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, est autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, mais est pris et exécuté.

Une garnison est maintenue jusqu'à la Révolution française même si la citadelle n'avait plus trop de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658. Le château est déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 et la forteresse sera ensuite abandonnée, ayant perdu son intérêt stratégique. Peyrepertuse reste occupé par une faible garnison commandée par un officier subalterne jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il est abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commence en 1950.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Peyrepertuse

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Peyrepertuse veille du haut d’un formidable promontoire sur le sud des Corbières. Cette immense forteresse égale en superficie, la Cité de Carcassonne. L'ampleur de ses vestiges et la qualité de ses constructions font de ce château le plus important ensemble et le plus remarquable exemple d'architecture médiévale en Languedoc.
Construit sur une crête montagneuse surplombant un vertigineux à-pic, le château compte trois enceintes s'étendant sur plus de 300 mètres de long et qui enserrent dans leurs remparts plus d'un hectare de bâtiments : logis, chapelles et salles de garnisons.

Chaque année se déroule le plus important festival médiéval du sud de la France, de nombreuses troupes animent le château et un village médiéval reconstitué.

Peyrepertuse devient place forte française en 1240, Louis IX l'érige en bastion redoutable de la frontière sud du royaume de France. Cette immense forteresse faisait partie des "Cinq Fils de Carcassonne".

Source : Aude Pays Cathare