jeudi 24 février 2011

Folquet de Marseille

Folquet de Marseille (en langue d'oc Folquet de Marselha), connu aussi sous le nom de Foulques de Toulouse (v.1155 - 1231), est issu d'une famille gênoise établie à Marseille. Après avoir été marchand et troubadour, il fut moine de l'ordre de Cîteaux, puis enfin évêque de Toulouse.

Son implication dans la croisade où il se rallie à Simon IV de Montfort, lui a valu une réputation de traître, due à l'auteur anonyme de la deuxième partie de la Chanson de la Croisade albigeoise.

C'est un bienheureux vénéré le 25 décembre.

Biographie

C'est un grand troubadour à l'œuvre puissante, reconnu dans les cours de Barcelone, Toulouse et Provence, lorsque son amour déçu pour Eudoxie de Montpellier le conduit à prendre l'habit de moine avec le projet de se retirer du monde, en 1195, date de son dernier poème. En 1201 il est nommé abbé de Thoronet; puis évêque de Toulouse de 1205 jusqu'à sa mort. C'est le seul appui que les légats pontificaux ont trouvé parmi les clercs et aristocrates du Midi pendant cette terrible répression d'une hérésie populaire. En 1207, il prend part au colloque de Pamiers, dernier grand débat contradictoire entre les cathares et l'Église catholique.

Par la suite, son personnage paradoxal de poète ayant trahi à cause d'un amour déçu reviendra dans les complexes élaborations de l'amour courtois que continuent de composer les troubadours pendant le siècle d'écrasement de la culture du Midi, sur le thème de la folie amoureuse, des accords et discords entre la forme poétique et la conduite morale, où sa silhouette revient fréquemment.

Avec Saint Dominique, il lutta contre l'hérésie cathare et assista à la fondation des premiers monastères du futur Ordre des Prêcheurs, y compris Prouille.

En 1229 il fut parmi les fondateurs de l'université médiévale de Toulouse.

Il est un bienheureux vénéré le 25 décembre.

François-Juste-Marie Raynouard a publié quelques-unes de ses poésies.

Source : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Folquet de Marseille de Wikipédia en français (auteurs)

mercredi 23 février 2011

Humbert V de Beaujeu

Humbert V de Beaujeu (1198 † 1250) est le 1er Prince de Dombes et le 9e seigneur de Beaujeu, de 1216 à 1250.

Biographie

Il est fils de Guichard IV de Beaujeu et de Sibylle de Flandre et de Hainaut, une fille du comte Baudouin V de Flandre et soeur d'Isabelle de Hainaut, reine de France. Humbert V est de haute parenté puisque cousin germain de Philippe II Auguste et neveu des empereurs latins de Constantinople, Baudouin Ier et Henri de Hainaut. C'est probablement cette parenté qui explique ses armoiries, une brisures de celle des comtes de Flandre et de Hainaut

Le 22 septembre 1219, il épouse Marguerite de Baugé, par contrat signé (du 15 juillet 1219) avec qui, il aura trois enfants :
  • Florie Sibylle de Beaujeu : 1220 - 1249
  • Isabeau de Beaujeu : 1225 – 8 janvier 1297
  • Guichard V de Beaujeu : ? - 16 mai 1265
Proche de la couronne il se distingue par ses talents militaire aux côtés de Louis VIII de France durant la croisade albigeoise. Signe de confiance il est après la mort subite du roi en 1226, désigné comme gouverneur du Languedoc, province nouvelle dans le domaine royal qui accepte mal la domination française. En 1232 il accompagne son neveu Baudouin II de Courtenay à Constantinople pour la cérémonie du sacre.

Il se croise en 1247, le roi Saint-Louis en fait son connétable en Egypte 1248. Lors du siège de Mansourah il tente de sauver le comte Robert II d'Artois en vain. Il meurt en Terre sainte , en Syrie le 1 août 1250 à l'âge de 53 ans.


Source : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Humbert V de Beaujeu de Wikipédia en français (auteurs)

mardi 8 février 2011

Puilaurens

Château de Puilaurens (Aude-11)
Coordonnées GPS :
latitude 42° 48' 13" N - longitude 2° 17' 58" E

11140 LAPRADELLE-PUILAURENS

04-68-20-65-26

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Perché à 690 mètres, la forteresse de Puilaurens représente sans aucun doute, au coeur du Pays Cathare, l'expression la plus aboutie de l'architecture militaire du Moyen-Age.

On accède au château en empruntant un chemin en chicanes, bordé de neuf murets étagés, remarquables courtines crénelées, battues par quatre tours. Splendide point de vue panoramique.

Source : plaquette de visite


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Le château de Puilaurens (Castèl de Puèglhaurenç en occitan) est un château dit cathare situé sur la commune de Lapradelle-Puilaurens dans le département de l'Aude. Cette forteresse est perchée sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane à 697 mètres d'altitude. Il verrouillait les portes du Fenouillèdes et faisait partie des cinq fils de la Cité de Carcassonne.

Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 août 1902.

Les débuts du château

Le château se situe sur le Mont Ardu. Ce nom apparait pour la première fois en 958 dans une charte où Lothaire concède à l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa la prévôté de Puilaurens qui est composée de la vallée de la Boulzane ou vallée Saint-Croix. Le document mentionne aussi la présence d'une église Saint-Laurent servant de refuge fortifié et perché d'époque carolingienne.

Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala qui figure comme témoin dans les actes de Guillaume de Peyrepertuse en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse commande le château de Puilaurens. Puis en 1242, le château est maintenu par Roger Catala, fils de Pierre.

La présence cathare

Elle est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la croisade contre les Albigeois. En 1241, le diacre cathare du Fenouillèdes, Pierre Paraire y séjourne. Plusieurs parfaits et parfaites y seront hébergés de 1245 à 1246. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.

L'annexion du château

Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Par une lettre d'août 1255, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château au rang des forteresses de défense face à l'Aragon.

Une garnison dirigée par Odon de Monteuil avec un chapelain et 25 sergents occupe le château de Puilaurens en 1259. Des travaux de consolidations et de fortification se poursuivent sous l'impulsion de Philippe le Hardi de 1270 à 1285.

Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France.

L'abandon du château

Comme les quatre autres fils de Carcassonne, le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Une faible garnison occupe quelque temps la citadelle. Puis, mal défendu et peu entretenu dès la fin du XVIIe siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution.


État du château

Il y a bien des villageois qui venaient chercher des pierres un peu comme on se sert dans une carrière. Ils n'ont pas vraiment détruit le site.

Il est aujourd'hui propriété de la commune.

Source : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Château de Puilaurens de Wikipédia en français (auteurs)


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Site stratégique par excellence, à près de 700 m d'altitude, le château de Puilaurens se dresse sur un éperon rocheux dominant le village de Lapradelle, au milieu d’une forêt de sapins.
Le château présente deux ensembles architecturaux distincts. La première enceinte abrite le donjon ainsi qu'une tour nommée «Tour de la Dame Blanche». Au bout d'une allée rocailleuse, on aborde les premiers éléments défensifs du château cathare, un dispositif et chicane qui compliquait l'accès au château en cas d'attaque.
Ce château accueillit de nombreuses personnalités cathares, qui vivaient dans la clandestinité. Puilaurens fut pendant quatre siècles la forteresse la plus méridionale de France. Il verrouillait l’accès au Fenouillèdes et était l'un des « Cinq Fils de Carcassonne ».


Source : Aude Pays Cathare