tag:blogger.com,1999:blog-64007356505598918462024-02-21T02:30:00.917+01:00Châteaux et pays cathareWaldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.comBlogger38125tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-8310680074227380702013-07-02T13:00:00.000+02:002013-07-02T13:00:02.668+02:00Quéribus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/70/France-Chateau_de_Queribus-Vue_d%27ensemble-2005-08-05.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/70/France-Chateau_de_Queribus-Vue_d'ensemble-2005-08-05.jpg" width="400" /></a></div>
Château de Quéribus (Aude-11)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 42° 50' 20" N - longitude 2° 37' 17" E<br />
<br />
11350 CUCUGNAN<br />
<br />
04-68-45-03-69 <br />
<br />
<a href="http://www.cucugnan.fr/tourisme/visitez-nos-sites/le-chateau-de-queribus/">http://www.cucugnan.fr/tourisme/visitez-nos-sites/le-chateau-de-queribus/</a><br />
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<div style="text-align: center;">
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<br />
<div style="text-align: justify;">
A la porte du Pays Cathare, le château de Quéribus offre un magnifique panorama, de la mer Méditerranée aux Pyrénées.</div>
<div style="text-align: justify;">
Sentinelle de l'histoire depuis le XIè siècle, Quéribus est le dernier bastion de la résistance cathare à tomber aux mains des croisés en 1255.</div>
<div style="text-align: justify;">
Entre Catalogne et Occitanie, il a défendu la frontière de France du XIIIè au XVIIè siècle.</div>
<br />
Source : plaquette du site<br />
<br />
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En 1239, Chabert de Barbaira, partisan du roi d'Aragon, occupe le site fortifié de Quéribus acheté par le roi de France au roi d'Aragon. Non content de résister au roi, il accueille les hérétiques cathares en fuite. Pourtant en 1255, Chabert se rend après avoir négocié sa liberté. Il abandonne Quéribus aux ingénieurs royaux et aux soldats et s'en retourne auprès du roi d'Aragon. Saint-Louis devient le maître des Corbières.</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Lors de la croisade contre les Albigeois, le château est tenu par le chevalier Chabert de Barbaira, hérétique notoire et farouche opposant aux croisés. Il devient un refuge pour les religieux cathares : Benoît de Termes, diacre puis évêque cathare du Razès y réside en 1230 et peut-être jusqu'à sa mort avant 1233. C'est l'un des derniers châteaux cathares avec le Château de Puilaurens à accueillir des responsables de l'église cathare après la chute de Montségur. La vicomté de Fenouillèdes est d’ailleurs encore sous la protection du seigneur de Roussillon, Nuno Sanç, qui agit comme intermédiaire face au roi de France, c'est pourquoi, alors que la guerre fait rage dans le comté de Toulouse, le château est laissé à l'écart des conquêtes croisées. À la mort de Nuno en 1241 son cousin le roi Jacques Ier d'Aragon hérite du Roussillon et abandonne sa politique de protection du Fenouillèdes, dont la possession est tacitement reconnue au roi de France. Le roi Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne, Pierre d'Auteuil, de s'emparer du château. La conduite des opérations est confiée à Olivier de Termes, qui connaît les lieux et leur défenseur, pour avoir combattu avec lui face aux croisés. Après un court siège de trois semaines, Chabert de Barbaira se rend à Olivier et échange sa liberté contre la reddition du château, en mai 1255. Le château de Quéribus tombe durant la troisième semaine de mai 1255. Quelques mois plus tard, tombait le dernier castrum, le château de Niort en pays de Sault.</div>
<br />
Source : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Qu%C3%A9ribus">http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Qu%C3%A9ribus</a><br />
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<div style="text-align: center;">
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<br />
Cette ancienne forteresse royale, un des « Cinq Fils de Carcassonne », se dresse sur un impressionnant piton rocheux. Lors de la Croisade contre les Albigeois, le château gouverné par Chabert de Barbaira accueille de nombreux cathares pourchassés. En 1255, onze ans après <br />
Montségur, ce dernier bastion de la résistance méridionale tombe aux mains des Croisés.<br />
Le château est réputé pour son donjon polygonal et sa salle de style gothique dont la voûte repose sur un pilier circulaire s'épanouissant en palmier. <br />
<br />
Depuis le donjon, perché à 728 mètres, on découvre des panoramas grandioses : les Pyrénées, la Méditerranée en passant par la plaine du Roussillon et les Corbières. <br />
<br />
Le château de Quéribus se trouve à proximité immédiate de Cucugnan, célèbre pour « Le sermon du curé de Cucugnan » d’Alphonse Daudet. Ce conte est présenté au théâtre Achille Mir, au village.<br />
<br />
Source : <a href="http://www.audetourisme.com/">Aude Pays Cathare</a>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-58830651870666612692013-07-01T13:00:00.000+02:002013-07-01T13:00:13.724+02:00Peyrepertuse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.maison-iris.com/Peyrepert.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="281" src="http://www.maison-iris.com/Peyrepert.jpg" width="400" /></a></div>
Château de Peyrepertuse (Aude-11)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 42° 52' 14" N - longitude 02° 33' 26" E<br />
<br />
11350 DUILHAC-SOUS-PEYREPERTUSE<br />
<br />
04-68-45-40-55<br />
<br />
<a href="http://www.chateau-peyrepertuse.com/">http://www.chateau-peyrepertuse.com/</a><br />
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<div style="text-align: center;">
- - - - - - -</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Par la qualité de ses constructions, Peyrepertuse est le plus remarquable exemple d'architecture militaire du Moyen-Age, après la cité de Carcassonne.</div>
<div style="text-align: justify;">
Si le site semble avoir été occupé dès les premiers siècles par les romains, la première mention du château date de 1020, époque où le Perapertusès était dans la mouvance des comtes catalans de Bésalù. En 1240, le château devient place forte sur la frontière sud du Royaume de France, ce que confirme en 1258 le traité de Corbeil.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quatre siècles plus tard, sous le règne de Louis XIV en 1659, le traité des Pyrénées fait reculer la fontière sur la chaîne Pyrénéenne et retire à Peyrepertuse tout son intérêt stratégique.</div>
<br />
Source : brochure du site<br />
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<div style="text-align: justify;">
Château aragonais, il n'a jamais été ni assiégé ni pris par les croisés. Il est simplement acheté par le roi de France Louis IX, qui le transforme en un fantastique vaisseau de pierre dans le courant du XIIIè siècle. Il marque l'implantation royale sur le territoire occitan nouvellement conquis.</div>
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<br />
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le château fait partie des "Cinq fils de Carcassonne" avec les châteaux de Quéribus, Puilaurens, Termes et Aguilar, qui sont les fleurons des châteaux dits cathares, tous situés en haut de pitons rocheux "imprenables", véritables "citadelles du vertige".</div>
<div style="text-align: justify;">
Le site a été occupé à l'époque romaine dès le début du premier siècle avant Jésus-Christ, comme l'ont montré des fouilles récentes. En 806 apparaissent les premières mentions du château dans l'Histoire. Il est alors catalan et s'appelle Perapertusès. Il appartient au comte de Besalú, une petite ville située en Catalogne entre Figueres et Olot, dans un texte de 1020. La première mention du château date de 1070</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il passe ensuite dans le comté de Barcelone en 1111, puis dans le vicomté de Narbonne. A partir 1180, le comte de Barcelone, Alphonse II devenu roi d'Aragon s'émancipe de sa vassalité au roi de France. La zone devient de facto une frontière.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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À l'époque de la croisade contre les Albigeois, il est le fief de Guillaume de Peyrepertuse qui, ne voulant pas faire sa soumission, fut excommunié en 1224. Ce dernier se soumet après l'échec du siège de Carcassonne, et le château devient une possession française en 1240. En 1242, Saint-Louis décide de le renforcer et de lui ajouter une deuxième partie, le donjon "Sant Jòrdi", situé plus en hauteur sur la crête; le donjon Sant-Jordi est alors construit en 1250-51 et on réaménage le Donjon Vieux ainsi que l'église Sainte-Marie qui existait antérieurement. La situation est confuse dans cette région jusqu'à la signature du traité de Corbeil en 1258 laissant libre la Catalogne et le Languedoc. Il fixe aussi la frontière juste au sud du château de Peyrepertuse. Celui-ci, comme ses voisins, les châteaux de Puylaurens et Quéribus, est une des forteresses royales reconstruites à la fin du XIIIe siècle pour défendre la frontière contre le royaume d'Aragon puis l'Espagne jusqu'au XVIIe siècle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1355, le château est remis en état de défense et Henri de Transtamare, prétendant au trône de Castille, défait à Navarette, est autorisé par le roi de France Charles V à s'y réfugier. En 1542, Jean de Graves, seigneur de Sérignan, s'empare du château au nom de la Réforme, mais est pris et exécuté.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une garnison est maintenue jusqu'à la Révolution française même si la citadelle n'avait plus trop de valeur depuis l'annexion du Roussillon en 1658. Le château est déclassé comme place frontière lors du Traité des Pyrénées en 1659 et la forteresse sera ensuite abandonnée, ayant perdu son intérêt stratégique. Peyrepertuse reste occupé par une faible garnison commandée par un officier subalterne jusqu'à la Révolution française, pendant laquelle il est abandonné. Vendu comme Bien National en 1820, ses ruines subsistent jusqu'à aujourd'hui. La première campagne de consolidation du monument commence en 1950.<o:p></o:p></div>
<br />
Source : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Peyrepertuse">http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Peyrepertuse</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
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Peyrepertuse veille du haut d’un formidable promontoire sur le sud des Corbières. Cette immense forteresse égale en superficie, la Cité de Carcassonne. L'ampleur de ses vestiges et la qualité de ses constructions font de ce château le plus important ensemble et le plus remarquable exemple d'architecture médiévale en Languedoc. <br />
Construit sur une crête montagneuse surplombant un vertigineux à-pic, le château compte trois enceintes s'étendant sur plus de 300 mètres de long et qui enserrent dans leurs remparts plus d'un hectare de bâtiments : logis, chapelles et salles de garnisons. <br />
<br />
Chaque année se déroule le plus important festival médiéval du sud de la France, de nombreuses troupes animent le château et un village médiéval reconstitué.<br />
<br />
Peyrepertuse devient place forte française en 1240, Louis IX l'érige en bastion redoutable de la frontière sud du royaume de France. Cette immense forteresse faisait partie des "Cinq Fils de Carcassonne".<br />
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Source : <a href="http://www.audetourisme.com/">Aude Pays Cathare</a>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-56922532629760923942013-06-30T13:00:00.000+02:002013-06-30T21:38:53.129+02:00Montségur<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://gites.boyerbas.pagesperso-orange.fr/castle-of-Montsegur.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="http://gites.boyerbas.pagesperso-orange.fr/castle-of-Montsegur.jpg" width="400" /></a></div>
Château de Montségur (Ariège-09)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 42° 52' 32" N - longitude 1° 49' 57" E<br />
<br />
09300 MONTSEGUR<br />
<br />
05-61-03-03-03 (office de tourisme) <br />
<br />
<div style="text-align: center;">
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<br />
Le château de Montségur (Montsegur en occitan) est un château qualifié de cathare. En effet, ce château fut implanté à l'emplacement arasé de l'ancien village fortifié qui constituait, jusqu'au siège de 1244, le lieu de résistance des cathares et des faydits. Les cotes architecturales démontrent que le château actuel fut conçu sur la base de la canne anglaise qui ne fut introduite qu'ultérieurement ce qui prouve que celui-ci a été partiellement reconstruit par la famille du nouveau Seigneur des lieux, le Maréchal de la Foi Guy II de Lévis après la reddition cathare de 1244.</div>
<br />
<span style="font-size: x-large;">Géographie</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Située sur la commune de Montségur dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.<br />
<br />
Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village, à 1 207 mètres d'altitude.</div>
<br />
<span style="font-size: x-large;">Histoire</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transformera peu à peu.<br />
<br />
Une première forteresse fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog (un Pog, est l'interprétation libre, par Napoléon Peyrat, d'une forme ariégeoise du mot occitan, pech, du latin podium, signifiant « éminence », pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur), dont on ne sait peu de choses si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction de Raymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de Montségur II.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">La forteresse cathare</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le dispositif défensif de cette forteresse était différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux, le castellum ou castèl en occitan (qui sera sans doute restauré par la maison de Lévis pour donner la forteresse actuelle) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite payante du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor » la tour) surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on y trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne et un silo.<br />
<br />
Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé dans le traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits qui furent dépossédés de leur terres par le traité de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin de Raymond de Péreille qui sera le maître militaire de Montségur.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://theudericus.free.fr/Montsegur/Montsegur_Pog_7.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="http://theudericus.free.fr/Montsegur/Montsegur_Pog_7.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-size: large;">Le siège du castrum</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges dont un seul sera couronné de succès :</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Guy de Montfort, frère de Simon IV de Montfort fait une première tentative en 1212, </li>
<li>Simon IV de Montfort dirige la deuxième en 1213, </li>
<li>En juillet 1241, Raymond VII de Toulouse sur l'ordre de Louis IX débute un siège qu'il lève sans même donner un assaut, </li>
<li>Le dernier est l'œuvre de Hugues des Arcis, sénéchal de Carcassonne. </li>
</ul>
Ce dernier fut déclenché par le massacre de quelques inquisiteurs en 1242 à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne (Pierre Amiel) furent chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur.<br />
<br />
L'équilibre des forces perdure jusqu'à Noël 1243 où une poignée d'« alpinistes » parvient, suite à une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. À partir de ce moment, un trébuchet est acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être suite à une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants.<br />
<br />
Un dernier assaut lancé en février sera repoussé mais laissera les assiégés très affaiblis<br />
<br />
<span style="font-size: large;">La reddition de la place forte</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte. Les termes en sont les suivants :</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>la vie des soldats et des laïcs sera épargnée, </li>
<li>les parfaits qui renient leur foi seront sauvés, </li>
<li>une trêve de 15 jours est accordée pour les cathares qui veulent se préparer et recevoir les derniers sacrements. </li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
Le 16 mars, la forteresse s'ouvre à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de 200 suppliciés dont la femme, la fille et la belle-mère de Raymond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés . En tout, deux cent vingt hommes et femmes périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner.<br />
<br />
Pour certains, le bûcher aurait été monté à 200 m du castrum dans le "Prat dels Cremats" (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : "Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244". Pour d'autres, il semblerait que le lieu réel du bûcher soit sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier.<br />
D'après Yves Dossat, le bûcher fut érigé à Bram, dans le canton de Fanjeaux.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Montségur sous le règne de la famille de Lévis</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Après la prise du château en 1244, la possession du pog revient à Guy II de Lévis, Maréchal de la Foi, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare furent rasés ainsi que l'enceinte fortifiée extérieure. Le castellum fut restauré et réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui resta présente jusqu'au Traité des Pyrénées au XVIIe siècle. Certains documents mentionnent le château comme étant « défensable » en 1510. Puis, au fil des décennies, le château finit par être abandonné.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Réhabilitation du château</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le château fut classé monument historique en 1875 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883.<br />
<br />
Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel pour les raisons que nous verrons plus bas. Paradoxalement, la campagne de restauration du château débutée en 1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la Société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964 à l'exhumation d'une sépulture dans l'avenc du trébuchet. En 1968, le GRAME (Groupe de Recherche Archéologique de Montségur et Environs) est fondé. Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.</div>
<br />
<span style="font-size: x-large;">Les mythes autour de Montségur</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIVe siècle. En outre, une légende voudrait que Montségur ait été le lieu de refuge des derniers Templiers, après avoir été excommuniés par le Pape Clément V.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le phénomène solaire de Montségur</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. Un phénomène comparable est visible à Quéribus. Certaines personnes y voient un lien entre le culte solaire, d'origine manichéenne, et la religion des cathares.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le trésor de l'église cathare</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'église cathare. De ce supposé trésor nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor. Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux "de l'or et de l'argent et une infime quantité de monnaie". On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.<br />
<br />
Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de mars 1244 puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.</div>
<br />
<span style="font-size: large;">Le Graal pyrénéen</span> <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal.<br />
<br />
Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la « Croisade contre le Graal » qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.<br />
<br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Monts%C3%A9gur">Château de Montségur</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Monts%C3%A9gur&action=history">auteurs</a>) </div>
<br />
<div style="text-align: center;">
- - - - - - -</div>
<br />
<a href="http://www.montsegur.fr/">http://www.montsegur.fr/</a><br />
<br />
Le château et son histoire<br />
<br />
Le site, qui culmine à 1207 mètres d'altitude et domine le Pays d'olmes, est signalé dès le XIIè siècle comme appartenant à la famille de Péreille. Au début du XIIIè siècle, la communauté cathare du Languedoc demande à Raymond de Péreille de reconstituer le château et de mettre en défense l'ensemble du piton rocheux (le <i>pog</i> en occitan). Par la suite, Montségur devient le siège de l'église cathare et le refuge des <i>faydits</i>, ces seigneurs qui avaient été dépossédés de leurs terres par la Croisade. C'est ainsi qu'au château, qui sert de défense, est adossé un castrum, village cathare acroché sur les flancs du <i>pog</i>. Au moins 600 personnes vivaient alors sur le site.<br />
Pour retracer l'histoire de Montségur, il faut remonter à 1208, date de l'assassinat, près d'Arles, de Pierre de Castelnau, légat pontifical. Le pape innocent III déclenche alors la croisade contre les hérétiques, croisade qui se fera en deux périodes et qui est connue sous le nom de guerre contre les Albigeois. Avec le massacre de Béziers (20.000 victimes) commence en 1209 une longue série d'évènements tragiques qui, pendant plus de 30 ans, mettront à feu et à sang une grande partie de l'Occitanie.<br />
Dans la nuit du 28 mai 1242, onze inquisiteurs de passage à Avignonet sont tués par un commando de faydits venu spécialement de Montségur. Cet évènement sonnera la fin de Montségur car la colère du pape oblige le roi à ordonner le siège de montségur qui commencera en mai 1243 sous le commandement d'Hugues des Arcy. Un siège qui durera 10 mois avec un hiver très rude. Le 1er mars 1244 une tentative de sortie des assiégés échoue, et le 2 mars a llieu la reddition de la place forte. Une trêve de 15 jours est négociée à l'issue de laquelle les cathares auront à choisir : soit abjurer leur foi, soit périr par le feu.<br />
Le 16 mars 1244, plus de 220 cathares montent sur le bûcher. Ainsi se termine la guerre contre les Albigeois, et Montségur entre dans l'Histoire. Sur le chemin d'accès au château, une stèle rappelle ce martyre des cathares.<br />
Vers la fin du XIIIè siècle, et jusqu'au XVè siècle, le château devient une forteresse royale appartenant à la famille de Lévis. Abandonné à partir du XVIè siècle, il connaîtra une longue période d'oubli qui ne sera interrompue qu'à la fin du XIXè siècle : sous la plume de plusieurs écrivains et historiens, la tragédie de Montségur sera alors véritablement sortie de l'oubli pour magnifier le sacrifice de ces cathares qui n'ont pas voulu abjurer leur foi et défier l'autorité du roi de France et du pape.<br />
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Source : dépliant de la visiteWaldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-2625443918325483972012-08-01T10:00:00.000+02:002012-08-01T11:45:17.956+02:00Raymond VI de Toulouse<div style="text-align: justify;">
Raymond VI (VIII) de Toulouse (Saint-Gilles (Gard), 27 octobre 1156 - Toulouse, 2 août 1222) fut comte de Melgueil (Raymond IV) de 1173 à 1190 puis comte de Toulouse, de Saint-Gilles, de Rouergue en 1209, duc de Narbonne, marquis de Gothie et de Provence de 1194 à 1222. Il était fils de Raymond V, comte de Toulouse, de Saint-Gilles, marquis de Gothie et de Provence et duc de Narbonne et de Constance de <span style="font-size: small;">France, sœur du roi Louis VII.</span></div>
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<span style="font-size: small;"><b>Caractère</b></span><br />
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<span style="font-size: small;">Raym</span>ond VI est un prince plus politique que belliqueux. Il se montrera calculateur, temporisateur et d’une grande souplesse politique, faisant mine de se soumettre à plusieurs reprises pour mieux se redresser au meilleur moment. Cela lui a permis de reprendre à Simon de Montfort le comté de Toulouse. Cultivé, il compte parmi ses amis nombre de troubadours.</div>
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<b><span style="font-size: small;">Biographie</span></b><br />
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Son premier mariage lui apporte le comté de Melgueil, que sa première épouse lui cède par testament avant de mourir en 1176. Raymond se remarie ensuite avec Béatrice Trencavel, la sœur de Roger II Trencavel, vicomte de Carcassonne et de Béziers, et rival des comtes de Toulouse.</div>
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En 1192, le roi Richard Cœur de Lion et son épouse Bérengère de Navarre, partis en croisade rentrent de Terre Sainte. Leurs navires sont séparés par la tempête, Richard échoue en Autriche où il est capturé et emprisonné, tandis que Bérengère débarque dans le Languedoc. Elle demande et obtient l’autorisation de Raymond V pour traverser le comté de Toulouse et rejoindre Bordeaux. Raymond V et son fils, le futur Raymond VI, la reçoivent avec faste, et Raymond le jeune, s’éprend d’une des suivantes de Bérengère, Bourgogne de Lusignan, fille du futur roi de Chypre Amaury de Lusignan. Il répudie immédiatement Béatrice, ce qui occasionne des tensions avec Trencavel, et épouse Bourgogne. Il y avait également dans le cortège de Bérengère Jeanne d’Angleterre, veuve du roi Guillaume II de Sicile et future épouse de Raymond.</div>
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Raymond V meurt en décembre 1195. Son fils est intronisé le 6 janvier 1195. Richard Cœur de Lion, libéré des geôles autrichiennes et revenu dans ses états, reprend à son compte les prétentions des ducs d’Aquitaine sur le Toulousain, mais doit compter avec l’opposition de Philippe Auguste, roi de France. Plutôt que se lancer dans une guerre hasardeuse, il préfère conclure une alliance avec le comte de Toulouse. Raymond VI répudie Bourgogne, épouse Jeanne d’Angleterre à Rouen en octobre 1196, et reçoit en dot l'Agenais et le Quercy. Pour ne pas perdre un allié, Philippe Auguste donne au comte de Toulouse la ville de Figeac.</div>
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<br /></div>
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Durant les années qui suivent, le catharisme se propage dans le comté de Toulouse et dans des vicomtés languedociennes, sans que Rome, qui ne réalise pas l’ampleur de l’hérésie, ne s’en inquiète. Comme ses prédécesseurs, Raymond VI est en litige avec l’abbaye de Saint-Gilles à propos des bénéfices de l’abbaye et de sa répartition. La lutte lui vaut une excommunication dès 1196, qui n’est levée qu’en 1198.</div>
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<br /></div>
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Mais il gagne l’amitié de Roger II Trencavel et la paix règne dans le Languedoc avec ses principaux vassaux qui sont, outre les Trencavel, le comte d'Armagnac, le comte de Comminges, le comte de Foix et les vicomtes de Montpellier, de Nîmes, de Greze, de Rodez. Cependant le lien féodal est beaucoup plus relâché que chez les capétiens, et l'individualisme et l'insubordination est souvent la règle.</div>
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Veuf de Jeanne d’Angleterre, Raymond se remarie avec Eléonore d’Aragon. Ainsi, il a fait la paix avec les fils des deux ennemis de son père. À Toulouse, il maintient les libertés communales, multiplie les exemptions fiscales et étend la sauveté à tout le territoire communal.</div>
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Mais Raymond VI est soupçonné d'une coupable indulgence vis-à-vis de l'hérésie cathare. Depuis 1203, un moine cistercien, Pierre de Castelnau est envoyé par le pape Innocent III pour lutter contre l'hérésie dans le Midi de la France. Raymond VI refuse de collaborer avec le légat. Ce dernier l'excommunie et jette l'interdit sur le comté. L'assassinat de Castelnau, le 15 janvier 1208, par un écuyer du comte qui l'embroche, provoque le courroux du pape qui confirme l'excommunication contre Raymond VI accusé d'être pour le moins l'instigateur du crime. Innocent III lance alors un appel à la croisade des Albigeois auprès de Philippe-Auguste, suzerain théorique du comte de Toulouse, mais le roi de France se dérobe. Raymond VI obtient d'en être relevé en s'humiliant publiquement sur le parvis de l'église de Saint-Gilles (amende honorable en braies et chemise), le 18 juin 1209, devant l'avancée de l'armée croisée, dirigée par Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux et nouveau légat envoyé par le pape.</div>
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Dès lors, Raymond VI accompagne la croisade, plus en observateur qu'en combattant, se compromettant ainsi aux yeux de son propre camp mais rendant par cette décision ses terres inviolables. Après les succès remportés par les croisés (prise et massacre de Béziers, siège et prise de Carcassonne et mort de Raymond-Roger Trencavel), la croisade dirigée depuis août 1209 par Simon IV de Montfort fait peser une menace sur sa personne et son fief. Il essaie de s'entendre avec Monfort, mais il rencontre l'hostilité constante des légats du pape. Il cherche également l'appui de son beau-frère Pierre II, roi d'Aragon. En janvier 1210, il entreprend un long voyage pour défendre sa position auprès de Philippe-Auguste, d'Innocent III et l'empereur Othon IV, son suzerain pour le marquisat de Provence. De nouveau excommunié en 1211 par le concile de Montpellier, sentence confirmée le 17 avril 1211 par le pape, il essaie d'organiser la résistance contre les croisés. Mais il ne peut déloger Simon IV de Monfort enfermé dans Castelnaudary.</div>
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<br /></div>
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Le 27 janvier 1213, Raymond VI rend hommage à Pierre II d'Aragon. Les deux hommes et le comte de Foix investissent en septembre 1213 Muret. Le 12 septembre, les croisés de Simon de Montfort, plus disciplinés, écrasent les coalisés. Pierre II, héros de Las Navas de Tolosa est tué dans la bataille. Raymond VI, d'ailleurs en butte avec l'évêque Foulques de Marseille ne peut alors éviter la conquête de Toulouse par Simon IV de Montfort en juin 1215 et s'exile à la cour d'Aragon à Barcelone.</div>
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Le 17 février 1214, sur ses ordres, son frère Baudouin de Toulouse, ayant participé à Muret aux côtés des croisés, est enlevé de son château de Lolmie et pendu comme traître. En novembre 1215 Raymond est à Rome, où le IVe concile du Latran débat du sort de son comté. Il est déchu de ses droits au profit de Simon de Monfort, mais le pape préserve le marquisat de Provence au profit de son fils, le futur Raymond VII.</div>
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En mai 1216 le père et le fils sont accueillis triomphalement à Marseille et à Avignon. Tandis que Raymond VI se rend en Aragon, le jeune Raymond, plus entreprenant que son père, met le siège devant Beaucaire qu'il prend le 24 août. Le 2 septembre 1217, il reprend Toulouse où Simon IV de Montfort met immédiatement le siège. Ce dernier y est tué mais son fils Amaury prend sa succession. Revenu à Toulouse, <span style="font-size: small;">Raymond VI y décède, toujours excommunié, des suites d'une brève maladie le 2 août 1222.</span></div>
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</span><br />
<b><span style="font-size: small;">Mariage et enfants</span></b><br />
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Raymond VI épouse successivement :</div>
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<br /></div>
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1) le 12 septembre 1172, Ermessinde Pelet († 1176), héritière du comté de Melgueil, veuve de Pierre Bernard de Sauve et fille de Bernard Pelet, seigneur d’Alais, et de Béatrice, comtesse de Melgueil.</div>
<div style="text-align: justify;">
2) vers 1180, Béatrice de Béziers, fille de Raimond Ier Trencavel, vicomte de Béziers, et de Saure. Elle est répudiée en 1193, après avoir donné naissance à :</div>
<div style="text-align: justify;">
Constance, mariée à Sanche VII († 1234), roi de Navarre, puis à Pierre V Bermond, seigneur d’Anduze</div>
<div style="text-align: justify;">
3) en 1193 avec Bourgogne de Lusignan, fille d’Amaury II, roi de Chypre et de Jérusalem, et d’Echive d’Ibelin. Elle est répudiée en 1196.</div>
<div style="text-align: justify;">
4) en octobre 1196, Jeanne d'Angleterre (1165-1199), fille d' Henri II Plantagenêt (1133 † 1189), roi d’Angleterre et d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine, qui donne naissance à :</div>
<div style="text-align: justify;">
Raymond VII (1197 † 1249), comte de Toulouse</div>
<div style="text-align: justify;">
un fils mort né le 4 septembre 1199</div>
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5) en janvier 1203 Eléonore d'Aragon (v. 1182 † 1226), fille d’Alphonse II, roi d’Aragon, et de Sancie de Castille.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'une liaison, le comte de Toulouse eut aussi une fille illégitime, Indie, mariée à Guillaume, vicomte de Lautrec, puis en 1226 à Bernard II de l’Isle-Jourdain.</div>
<br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_VI_de_Toulouse">Raymond VI de Toulouse</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Raymond_VI_de_Toulouse&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-70070305327242300282011-06-14T10:00:00.009+02:002011-06-14T11:05:11.284+02:00Guy Ier de Lévis<div style="text-align: justify;">Guy Ier de Lévis (1180-1233), seigneur de Mirepoix et maréchal de la foi s'illustra pendant la croisade des Albigeois en tant que lieutenant de son suzerain Simon IV de Montfort.<br />
<br />
Guy de Lévis est issu de la maison de Lévis. Son père, Philippe de Lévis est le fondateur de la lignée.<br />
<br />
Il eût de Jeanne de VOISINS ou de Guiburge entre autres enfants :</div><ul style="text-align: justify;"><li>Jeanne (1205-1284), mariée à Philippe II de Montfort († 1270), seigneur de Castres.</li>
<li>Guy II (1210-1247), son héritier.</li>
</ul><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En 1209, répondant à l'appel à la croisade lancé par le pape, il se plaça sous les ordres de Simon de Montfort et joua une part active dans la croisade des Albigeois. Il participa au siège de Béziers. Peu après, Simon de Montfort, prodigue avec ses proches lieutenants, lui donna la seigneurie de Mirepoix, qui comptait parmi les territoires conquis par les croisés dans le Languedoc. Guy de Lévis prit le titre de maréchal de la foi ou encore de maréchal de la croisade.<br />
<br />
En 1210, nous retrouvons Guy de Lévis au siège de Termes, puis de Castelnaudary en septembre 1211. Il participa également au siège de Beaucaire en 1216 et à celui de Toulouse qui débuta en septembre 1217 et où Simon de Montfort trouva la mort.<br />
<br />
Le Traité de Paris de 1229 confirma cet ensemble de possessions puisque l'article 15 prévoyait que la Terre du Maréchal soit laissée à Guy de Lévis. Il se vit ainsi attribuer à nouveau la terre de Mirepoix et le pays d'Olmes pris sur le domaine du comté de Foix. S'appuyant sur cet acte, la maison de Lévis s'établira dans la région durant sept siècles.<br />
<br />
Guy de Lévis mourut en 1233 ; il fut enterré dans l'abbaye de Notre-Dame de la Roche de Lévis-Saint-Nom qu'il avait fondée. </div><br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Ier_de_L%C3%A9vis">Guy Ier de Lévis</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guy_Ier_de_L%C3%A9vis&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-35029146771027639162011-02-24T10:00:00.001+01:002011-02-24T10:00:09.981+01:00Folquet de Marseille<div style="text-align: justify;">Folquet de Marseille (en langue d'oc Folquet de Marselha), connu aussi sous le nom de Foulques de Toulouse (v.1155 - 1231), est issu d'une famille gênoise établie à Marseille. Après avoir été marchand et troubadour, il fut moine de l'ordre de Cîteaux, puis enfin évêque de Toulouse.<br />
<br />
Son implication dans la croisade où il se rallie à Simon IV de Montfort, lui a valu une réputation de traître, due à l'auteur anonyme de la deuxième partie de la Chanson de la Croisade albigeoise.<br />
<br />
C'est un bienheureux vénéré le 25 décembre.</div><br />
<b>Biographie</b><br />
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<div style="text-align: justify;">C'est un grand troubadour à l'œuvre puissante, reconnu dans les cours de Barcelone, Toulouse et Provence, lorsque son amour déçu pour Eudoxie de Montpellier le conduit à prendre l'habit de moine avec le projet de se retirer du monde, en 1195, date de son dernier poème. En 1201 il est nommé abbé de Thoronet; puis évêque de Toulouse de 1205 jusqu'à sa mort. C'est le seul appui que les légats pontificaux ont trouvé parmi les clercs et aristocrates du Midi pendant cette terrible répression d'une hérésie populaire. En 1207, il prend part au colloque de Pamiers, dernier grand débat contradictoire entre les cathares et l'Église catholique.<br />
<br />
Par la suite, son personnage paradoxal de poète ayant trahi à cause d'un amour déçu reviendra dans les complexes élaborations de l'amour courtois que continuent de composer les troubadours pendant le siècle d'écrasement de la culture du Midi, sur le thème de la folie amoureuse, des accords et discords entre la forme poétique et la conduite morale, où sa silhouette revient fréquemment.<br />
<br />
Avec Saint Dominique, il lutta contre l'hérésie cathare et assista à la fondation des premiers monastères du futur Ordre des Prêcheurs, y compris Prouille.<br />
<br />
En 1229 il fut parmi les fondateurs de l'université médiévale de Toulouse.<br />
<br />
Il est un bienheureux vénéré le 25 décembre.<br />
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François-Juste-Marie Raynouard a publié quelques-unes de ses poésies.</div><br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Folquet_de_Marseille">Folquet de Marseille</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Folquet_de_Marseille&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-29250294044991842282011-02-23T13:00:00.002+01:002011-02-23T13:55:24.794+01:00Humbert V de Beaujeu<div style="text-align: justify;">Humbert V de Beaujeu (1198 † 1250) est le 1er Prince de Dombes et le 9e seigneur de Beaujeu, de 1216 à 1250.</div><br />
<b>Biographie</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Il est fils de Guichard IV de Beaujeu et de Sibylle de Flandre et de Hainaut, une fille du comte Baudouin V de Flandre et soeur d'Isabelle de Hainaut, reine de France. Humbert V est de haute parenté puisque cousin germain de Philippe II Auguste et neveu des empereurs latins de Constantinople, Baudouin Ier et Henri de Hainaut. C'est probablement cette parenté qui explique ses armoiries, une brisures de celle des comtes de Flandre et de Hainaut</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le 22 septembre 1219, il épouse Marguerite de Baugé, par contrat signé (du 15 juillet 1219) avec qui, il aura trois enfants :</div><ul style="text-align: justify;"><li>Florie Sibylle de Beaujeu : 1220 - 1249 </li>
<li>Isabeau de Beaujeu : 1225 – 8 janvier 1297 </li>
<li>Guichard V de Beaujeu : ? - 16 mai 1265 </li>
</ul><div style="text-align: justify;">Proche de la couronne il se distingue par ses talents militaire aux côtés de Louis VIII de France durant la croisade albigeoise. Signe de confiance il est après la mort subite du roi en 1226, désigné comme gouverneur du Languedoc, province nouvelle dans le domaine royal qui accepte mal la domination française. En 1232 il accompagne son neveu Baudouin II de Courtenay à Constantinople pour la cérémonie du sacre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il se croise en 1247, le roi Saint-Louis en fait son connétable en Egypte 1248. Lors du siège de Mansourah il tente de sauver le comte Robert II d'Artois en vain. Il meurt en Terre sainte , en Syrie le 1 août 1250 à l'âge de 53 ans.</div><br />
<br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Humbert_V_de_Beaujeu">Humbert V de Beaujeu</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Humbert_V_de_Beaujeu&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-80459354903794440872011-02-08T10:00:00.015+01:002011-02-23T13:55:01.958+01:00PuilaurensChâteau de Puilaurens (Aude-11)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 42° 48' 13" N - longitude 2° 17' 58" E<br />
<br />
11140 LAPRADELLE-PUILAURENS<br />
<br />
04-68-20-65-26<br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - -</div><br />
<div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCupU8dkUbI-FjN5apHjo-QGEP0_-R161yYnncl2yVLuQ8x5Sd8iBTipoAKeSucqfu1HlFqUjE_fBCeX0LyG5DeVm2yPi5fyuOQktwh5MjPueAHTHpXVGpFRngCn7Lf4Qijz0bWwbfiLBL/s1600/puilaurens.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCupU8dkUbI-FjN5apHjo-QGEP0_-R161yYnncl2yVLuQ8x5Sd8iBTipoAKeSucqfu1HlFqUjE_fBCeX0LyG5DeVm2yPi5fyuOQktwh5MjPueAHTHpXVGpFRngCn7Lf4Qijz0bWwbfiLBL/s400/puilaurens.jpg" width="400" /></a>Perché à 690 mètres, la forteresse de Puilaurens représente sans aucun doute, au coeur du Pays Cathare, l'expression la plus aboutie de l'architecture militaire du Moyen-Age.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On accède au château en empruntant un chemin en chicanes, bordé de neuf murets étagés, remarquables courtines crénelées, battues par quatre tours. Splendide point de vue panoramique.</div><br />
Source : plaquette de visite<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - -</div><br />
<div style="text-align: justify;">Le château de Puilaurens (Castèl de Puèglhaurenç en occitan) est un château dit cathare situé sur la commune de Lapradelle-Puilaurens dans le département de l'Aude. Cette forteresse est perchée sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Boulzane à 697 mètres d'altitude. Il verrouillait les portes du Fenouillèdes et faisait partie des cinq fils de la Cité de Carcassonne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 août 1902.</div><br />
<b><span class="mw-headline" id="Les_d.C3.A9buts_du_ch.C3.A2teau">Les débuts du château</span></b> <br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Le château se situe sur le Mont Ardu. Ce nom apparait pour la première fois en 958 dans une charte où Lothaire concède à l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa la prévôté de Puilaurens qui est composée de la vallée de la Boulzane ou vallée Saint-Croix. Le document mentionne aussi la présence d'une église Saint-Laurent servant de refuge fortifié et perché d'époque carolingienne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le premier châtelain de Puilaurens est Pierre Catala qui figure comme témoin dans les actes de Guillaume de Peyrepertuse en 1217. En 1229, Guillaume de Peyrepertuse commande le château de Puilaurens. Puis en 1242, le château est maintenu par Roger Catala, fils de Pierre.</div><br />
<b><span class="mw-headline" id="La_pr.C3.A9sence_cathare">La présence cathare</span></b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Elle est connue seulement pour le rôle de refuge du château durant la croisade contre les Albigeois. En 1241, le diacre cathare du Fenouillèdes, Pierre Paraire y séjourne. Plusieurs parfaits et parfaites y seront hébergés de 1245 à 1246. La forteresse ne tomba jamais entre les mains de Simon de Montfort.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>L'annexion du château</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Vers 1250, le château passe aux mains de la royauté française. Par une lettre d'août 1255, Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier le château. Saint Louis le fit renforcer pour défendre le Languedoc contre les incursions espagnoles. Le traité de Corbeil en 1258 passe le château au rang des forteresses de défense face à l'Aragon.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Une garnison dirigée par Odon de Monteuil avec un chapelain et 25 sergents occupe le château de Puilaurens en 1259. Des travaux de consolidations et de fortification se poursuivent sous l'impulsion de Philippe le Hardi de 1270 à 1285.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le château va alors résister à plusieurs attaques aragonaises et restera comme la forteresse la plus méridionale de France.<br />
<br />
<b>L'abandon du château</b><br />
<br />
Comme les quatre autres fils de Carcassonne, le château de Puilaurens est progressivement abandonné à partir du Traité des Pyrénées en 1659 qui fixe la frontière franco-espagnole au niveau des crêtes pyrénéennes. Une faible garnison occupe quelque temps la citadelle. Puis, mal défendu et peu entretenu dès la fin du XVIIe siècle, il est définitivement abandonné à la Révolution.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhne8XvlN2E1A48s36b2NX2gcsrm2Y9VgsU6D7LrmO-rFibjFUyEjI_1qDBJqeF0DF21xw014BV8D0Po1OZjhnUZDwQRZrqQLw9u7CfnyJUmJlMwpNFI_G9_xzOv13l8tzyIPI1-yEzJwiS/s1600/Puilaurens.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhne8XvlN2E1A48s36b2NX2gcsrm2Y9VgsU6D7LrmO-rFibjFUyEjI_1qDBJqeF0DF21xw014BV8D0Po1OZjhnUZDwQRZrqQLw9u7CfnyJUmJlMwpNFI_G9_xzOv13l8tzyIPI1-yEzJwiS/s320/Puilaurens.png" width="320" /></a></div><br />
<b>État du château</b><br />
<br />
Il y a bien des villageois qui venaient chercher des pierres un peu comme on se sert dans une carrière. Ils n'ont pas vraiment détruit le site.<br />
<br />
Il est aujourd'hui propriété de la commune.</div><br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Puilaurens">Château de Puilaurens</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Puilaurens&action=history">auteurs</a>) <br />
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Puilaurens"></a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - - </div><br />
<div style="text-align: justify;">Site stratégique par excellence, à près de 700 m d'altitude, le château de Puilaurens se dresse sur un éperon rocheux dominant le village de Lapradelle, au milieu d’une forêt de sapins.</div><div style="text-align: justify;">Le château présente deux ensembles architecturaux distincts. La première enceinte abrite le donjon ainsi qu'une tour nommée «Tour de la Dame Blanche». Au bout d'une allée rocailleuse, on aborde les premiers éléments défensifs du château cathare, un dispositif et chicane qui compliquait l'accès au château en cas d'attaque.</div><div style="text-align: justify;">Ce château accueillit de nombreuses personnalités cathares, qui vivaient dans la clandestinité. Puilaurens fut pendant quatre siècles la forteresse la plus méridionale de France. Il verrouillait l’accès au Fenouillèdes et était l'un des « Cinq Fils de Carcassonne ».</div><br />
<br />
Source : <a href="http://www.audetourisme.com/">Aude Pays Cathare</a>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-63072269739020702872011-01-24T10:00:00.001+01:002011-01-24T10:00:04.949+01:00Alphonse de Poitiers<div style="text-align: justify;">Alphonse de Poitiers, né le 11 novembre 1220 à Poissy et mort le 21 août 1271, prince de sang royal français, était le frère du roi saint Louis. Il fut comte de Poitiers, de Saintonge et d'Auvergne de 1241 à 1271, ainsi que comte de Toulouse de 1249 à 1271.<br />
<br />
<b>Jeunesse</b><br />
<br />
Fils du roi Louis VIII et de Blanche de Castille, il reçoit en 1225, par testament de son père, le comté de Poitiers, la Saintonge et une partie du comté d'Auvergne en apanage.<br />
<br />
Un premier projet de mariage avec la fille d’Hugues X de Lusignan (1227) est annulé à la signature du traité de Paris en 1229, qui lui promet Jeanne, fille de Raymond VII (IX) de Saint-Gilles, comte de Toulouse. Le contrat de mariage prévoit que Raymond VII conserve l’usufruit du comté de Toulouse, dont la propriété est transmise à sa fille Jeanne, qui hérite de toutes ses autres possessions.<br />
<br />
Sa jeunesse est mal connue, il apparaît essentiellement dans les vies de saint Louis comme un de ses compagnons.<br />
<br />
<b>Le prince apanagiste</b><br />
<br />
Alphonse de Poitiers est fait chevalier en 1241, et reçoit son apanage à Saumur, au printemps 1241, lors d’une gigantesque fête à laquelle assiste le chroniqueur Joinville, dite la Non Pareille.<br />
<br />
Dès la fin de l’année, il doit faire face à la révolte de son puissant vassal poitevin Hugues X de Lusignan qui a le soutien du roi Henri III d'Angleterre, et du beau-père d'Alphonse Raymond VII de Saint-Gilles. Avec l'aide de son frère, Louis IX de France, Alphonse soumet une partie des conjurés, prend les châteaux et villes des révoltés et vainc l'armée adverse à la bataille de Taillebourg, le 21 juillet 1242.<br />
<br />
Dès la paix revenue, il confisque certains fiefs de ses vassaux révoltés, et suit de près l’administration de ses domaines. Cependant, les comptes du Poitou sont rendus simultanément à Alphonse de Poitiers et au roi jusqu’en 1248, plaçant de fait le comte de Poitiers sous tutelle. Il accroît ses revenus autant que la coutume lui laisse faire, réclamant ainsi de forts droits de mutation qu’il perçoit de manière sourcilleuse avant de les réformer en 1269.<br />
<br />
Il affaiblit les grandes familles du comté de Poitiers, et rend la justice comtale et royale incontournables, mettant fin aux guerres privées, et accroît le contrôle sur ses vassaux, leurs châteaux étant désormais « rendables » (les soldats du comte pouvaient les occuper en cas de danger grand ou petit). En 1247, il reçoit à Poitiers Alphonse III de Portugal qui va de la cour de France au Portugal pour y être couronné. Enfin, de 1244 à 1247, il prépare la première croisade de saint Louis, qui part en 1248, et le rejoint en Égypte en 1249.<br />
<br />
<b>Le croisé</b><br />
<br />
Il arrive en Égypte alors que les croisés ont déjà pris Damiette. Il conduit les renforts : chevaliers de ses domaines dont Hugues de Lusignan, comte d’Angoulême, Pierre Mauclerc et les chevaliers de Bretagne.<br />
<br />
Son arrivée permet aux croisés de reprendre l’offensive, et la victoire à Mansourah, bataille où il se distingue, est coûteuse en hommes et non suivie d’effets. Dans la retraite qui suit, il est fait prisonnier avec ses frères Charles d’Anjou et saint Louis. C’est lui qui est choisi comme otage par les Arabes à la libération de saint Louis en attendant le paiement de la rançon, ceux-ci jugeant qu’il avait plus de prix aux yeux du roi de France. La croisade rejoint Acre, puis il quitte la Terre Sainte avec le plus gros des croisés le 10 août, distribuant à ceux qui restent ses joyaux.<br />
<br />
Raymond VII de Toulouse étant mort en 1249 peu après son départ, il hérite du comté de Toulouse, de l’Agenais et du Rouergue, et d’une partie de l’Albigeois et du Quercy, héritage que sa mère et son homme de confiance, le chapelain de Saint-Hilaire, lui ont assuré en son absence. À son retour, il est le plus riche prince de France.<br />
<br />
<b>Le régent de France</b><br />
<br />
En arrivant en France, il prend possession de son héritage toulousain. Il casse le testament de Raymon VII, qui avait légué toute sa fortune mobilière à différents monastères, sans réussir à récupérer tous les joyaux, puis retourne en Ile-de-France, d’où il administrera ses domaines jusqu’à la fin de sa vie. Après s’être relevé d’une ophthalmie (hiver 1251-52), il doit assister Blanche de Castille, déclinante, dans la régence du royaume[11]. À la mort de celle-ci (26 novembre 1252), il lui succède à la régence du royaume. Ses qualités d’administrateur s’y déploient.<br />
<br />
Au retour de Louis IX, il conserve cependant une forte influence dans le gouvernement royal. Il vit essentiellement en Ile-de-France, et plusieurs fois, des rois, reines, papes, s’adressent à lui pour obtenir quelque chose du roi de France.<br />
<br />
<b>Gestion de son domaine méridional</b><br />
<br />
<u>Le système administratif</u><br />
<br />
De 1250 à sa mort, Alphonse gère lui-même ses fiefs, à partir de différentes demeures au sud-est de Paris. Il communique par chevaucheurs avec les sénéchaux de son domaine (sept au total). Celui-ci comprend le comté de Poitiers, la Saintonge, l’Auvergne (sans Clermont mais avec Riom et Brioude), le comté de Toulouse, le Quercy au sud du Lot, le Rouergue, l’Agenais ; il est suzerain de la Marche, de Comminges et de l’Armagnac ; il possède en outre le titre de marquis de Provence, quelques fiefs autour d’Orange, et la co-suzeraineté sur Avignon. Enfin, il est suzerain du comte de Foix, mais celui-ci ne le reconnaît pas.<br />
<br />
Ses sénéchaux sont ceux de Poitou-Saintonge (un seul, puis un pour le Poitou et un pour la Saintonge après 1255), le connétable d’Auvergne, le sénéchal de Toulouse (responsable de l’Albigeois), de Quercy-Agenais, de Rouergue, du Comtat Venaissin. Ils sont secondés par des prévôts, des baillis (bayles en Toulousain). Quatre fois par an, les sénéchaux lui remettent directement les comptes et les recettes de leur sénéchaussée. Ils sont redevables un an après leur sortie de charge. Ces sénéchaussées sont subdivisées en prévôtés : dix prévôts gèrent de plus près le domaine particulier du comte en Poitou, dix prévôts et deux baillis en Saintonge. De plus, des enquêteurs temporaires (chevaliers ou plus souvent frères prêcheurs, franciscains ou dominicains) contrôlent le travail des fonctionnaires du comte et reçoivent les plaintes à leur encontre. Ce système efficace lui permet d’étendre l’emprise de sa justice, aux dépens des justices seigneuriales et du pouvoir des évêques, et surtout d’augmenter ses revenus.<br />
<br />
Il concède à Riom la charte dite alphonsine en juillet 1270, qui est à la base du droit civil d’Auvergne sous l’Ancien Régime.<br />
<br />
<u>Politique économique</u><br />
<br />
Pour augmenter ses revenus, Alphonse stimule le commerce : il fait construire des halles à Niort et La Rochelle (même si les secondes, mal situées, lui rapportent moins que celles de Niort), continue et amplifie la politique de création de bastides de Raymond VII de Toulouse (54 en 20 ans). Il profite également de la répression des Cathares par l’Inquisition : les biens des hérétiques sont vendus à son profit. Il pressure les Juifs : taxes pour dispense de rouelle ; sous menace d’expulsion, ils lui apportent des fonds pour la croisade de 1248 ; et imposition forcée qui lui rapporte autant que celle sur les chrétiens pour celle de 1270.<br />
<br />
Il est à l’origine de la construction du pont sur le Rhône de Pont-Saint-Esprit, commencée en 1265 et achevée en 1309.<br />
<br />
<u>Mécénat</u><br />
<br />
Il fait construire un château à Saint-Maixent, un hôtel à Paris (l’hôtel de Poitiers, achevé en 1268, futur hôtel d’Alençon, qui passa à Enguerrand de Marigny et la reine Margot, démoli au XVIIe siècle pour l’agrandissement du Louvre).<br />
<br />
Il protège quelques poètes : Guillaume de Lorris et Rutebeuf.<br />
<br />
La dernière croisade<br />
<br />
Alphonse de Poitiers répond à l’appel à la croisade lancé par saint Louis en 1267. Il constitue un nouveau trésor de guerre à la tour du Temple, crée des réserves d’armes, etc. La croisade part au printemps 1270, et débarque à la Goulette le 15 juillet et prend rapidement Carthage. Harcelés par la cavalerie légère des Sarrasins, manquant d’eau, les croisés sont rapidement touchés par une épidémie de dysenterie, qui atteint le roi. Celui-ci meurt le 25 août.<br />
<br />
Après des négociations avec l’émir de Tunis, toute la croisade rembarque début novembre. Alphonse de Poitiers reste quelques mois en Sicile, accueilli par son frère Charles d'Anjou, roi de Sicile. Il quitte Messine en juin 1271, mais épuisé par la maladie, il s’arrête en voyage et meurt, soit à Corneto en Toscane, soit à Saint-Pierre-d’Arena près de Gênes, le 21 août, suivi trois jours plus tard de sa femme, laissant selon Rutebeuf l’image d’un modèle de chevalerie.<br />
<br />
À sa mort, n'ayant pas de fils, ses domaines sont réunis au domaine royal français. La partie de l'Auvergne qu'il possédait fut dès lors appelée « Terre royale d'Auvergne » et plus tard érigée en duché d'Auvergne, à ne pas confondre avec le comté d'Auvergne, ni avec le comté devenu dauphiné d'Auvergne.<br />
<br />
Le traité de Paris de 1259 prévoyait que l’Agenais et la Saintonge soient cédés à l’Angleterre si Alphonse de Poitiers n'avait pas d'héritier. Après sa mort en 1271, cela a été fait conformément au traité, mais seulement après signature d’un nouveau traité, en 1285.</div><br />
Source : <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Poitiers">Alphonse de Poitiers</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Alphonse_de_Poitiers&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-31228372582001243142010-12-30T10:00:00.005+01:002010-12-30T10:00:01.426+01:00Isabelle d'Angoulême<div style="text-align: justify;">Isabelle d'Angoulême (née vers 1186 et morte le 31 mai 1246), inhumée en l'abbaye de Fontevraud. Elle est la fille unique du comte d'Angoulême Aymar Taillefer et d'Alice de Courtenay, petite-fille du roi de France Louis VI.</div><br />
<br />
<strong>Biographie</strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Promise à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, le roi d'Angleterre, Jean sans Terre la soustrait à son fiancé et l'épouse le 24 août 1200 à Bordeaux, Angoulême ou Chinon. Cette péripétie a donné lieu à de nombreux récits plus ou moins controversés. Y eut-il accord entre les parties ou rapt ? La version française, populaire et à connotation romanesque, penche pour l'enlèvement. Jean sans Terre qui tenait alors sa cour à Bordeaux se trouvait sans femme après avoir fait annuler son mariage[réf. nécessaire] avec Isabelle de Gloucester. S'étant rendu à Angoulême en tant qu'invité au mariage d'Isabelle et d'Hugues X de Lusignan, il fut si épris de la beauté de la fiancée qu'il la ravit et l'épousa. La chronique de Flandres rapporte que Jean sans Terre fut prié de conduire la fiancée à l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême et que lorsqu'ils furent devant l'évêque qui devait faire le mariage, il lui dit : « Unissez-moi par les liens du mariage avec cette dame parce que je la désire pour femme. » L'évêque, dit-on, n'osant résister au monarque anglais, les maria. À Angoulême, une petite rue étroite et très en pente, qui descend à la Charente près de l'ancienne abbaye Saint-Cybard, passe pour être le chemin emprunté par les fuyards. C'est donc âgée seulement d'une douzaine d'années que la jeune Isabelle d'Angoulême devient reine d'Angleterre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est à la suite de ce rapt que Jean sans Terre est condamné pour forfaiture et que la commise est prononcée sur ses biens du royaume de France, biens qui reviennent au roi de France, Philippe Auguste. À la mort de Jean sans Terre en 1216, tandis que son fils aîné devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri III, elle rentre en France et épouse son ancien fiancé Hugues X de Lusignan en 1220.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'est sans doute sous son influence que Henri III d'Angleterre et Hugues de Lusignan organisent un front commun contre le roi de France Louis IX. Cependant ce dernier bat les coalisés à Taillebourg (dans l'actuel département de la Charente-Maritime) les 21 et 22 juillet 1242. À la suite de cette défaite Hugues de Lusignan se soumet au roi de France. Au cours de la rencontre, Isabelle, qui voulait toujours porter le titre de reine, aurait tenté de faire empoisonner sans succès Louis IX.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Elle mourut en 1246 et fut d'abord enterrée dans une chapelle de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne, appelée alors Saint-Nicolas avant d'être transférée à Fontevraud.</div><br />
<strong>Descendance</strong><br />
<br />
Cinq enfants avec le roi Jean, tous parvenus à l'âge adulte :<br />
1.Henri III d'Angleterre<br />
2.Richard de Cornouailles<br />
3.Jeanne d'Angleterre (1210-1238), épouse du roi Alexandre II d'Écosse<br />
4.Isabella Plantagenet (1214-1241), épouse de Frédéric II du Saint-Empire<br />
5.Aliénor (1215-1275), fille cadette qui épousa William Marshal puis Simon V de Montfort<br />
<br />
Neuf enfants avec Hugues X de Lusignan[5], tous parvenus à l'âge adulte.<br />
1.Hugues XI de Lusignan, († 6 avril 1250), comte de la Marche.<br />
2.Agnés de Lusignan, († ap. le 7 avril 1269), épouse de Guillaume II de Chauvigny<br />
3.Alice de Lusignan, († ap. le 9 février 1256), épouse de Jean de Warenne, comte de Surrey.<br />
4.Guy de Lusignan, († ap. le 18 octobre 1281).<br />
5.Geoffroy de Lusignan († av. mars 1274), seigneur de Jarnac et Châteauneuf, puis vicomte de Châtellerault, épousa en 1259 Jeanne, vicomtesse de Châtellerault.<br />
6.Guillaume de Valence, († entre 1294 et 1296), comte de Pembroke<br />
7.Aymar, († 1259), évêque de Winchester.<br />
8.Isabelle de Lusignan, († 14 janvier 1300), épouse de Maurice de Craon, puis de Geoffroy de Rancon<br />
9.Marguerite de Lusignan, († 22 octobre 1288), épouse Raymond VII de Toulouse puis Aimery IX de Thouars, vicomte de Thouars<br />
<br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_d%27Angoul%C3%AAme">Isabelle d'Angoulême</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Isabelle_d%27Angoul%C3%AAme&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-42910350736852275002010-12-21T14:00:00.001+01:002010-12-21T14:04:39.854+01:00Simon IV de Montfort<div style="text-align: justify;">Simon IV (ou V) de Montfort (entre 1164 et 1175 – 25 juin 1218, Toulouse), seigneur de Montfort-l'Amaury de 1188 à 1218, comte de Leicester en 1204, vicomte d'Albi, de Béziers et de Carcassonne de 1213 à 1218, comte de Toulouse de 1215 à 1218, est la principale figure de la croisade contre les Albigeois.</div><br />
<b>Origines</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Simon de Montfort est issu de la maison de Montfort-l'Amaury, une famille de rang baronnial d'Île-de-France. Son père, Simon (IV) de Montfort était gruyer royal de la forêt d'Yvelines. Son arrière-grand-père, Amaury III de Montfort était comte d'Évreux et sénéchal de France. Sa mère, Amicie de Beaumont, est issue du baronnage anglo-normand par sa mère. Elle est l'héritière de la moitié du comté de Leicester et d'un droit au titre de sénéchal d'Angleterre.</div><br />
<br />
<b>Un baron français</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">À la mort de son père, il se retrouve à la tête de la seigneurie de Montfort, mais ne prend pas immédiatement part à la rivalité franco-anglaise pour diverses raisons : d'abord par prudence, ensuite parce que les opérations militaires ne se déroulent pas en Île-de-France mais en Flandre, et enfin pour ne pas perdre ses droits au comté de Leicester. En fait, il n'apparaît dans la vie politique qu'en 1188, au cours de l'entrevue de Gisors entre Philippe Auguste et Henri II d'Angleterre.<br />
<br />
Cette entrevue avait été organisée par l'église pour sceller la paix entre les deux royaumes et permettre l'organisation et le départ de la troisième croisade, l'annonce de la prise de Jérusalem par Saladin étant parvenue en Europe l'année précédente. Simon ne se joint pas à cette croisade, au contraire de son frère Guy qui accompagne Philippe Auguste et le nouveau roi d'Angleterre, Richard Cœur de Lion successeur d'Henri II son père.<br />
<br />
Il épouse alors Alix de Montmorency, fille de Bouchard IV de Montmorency et sœur de Mathieu II de Montmorency, futur connétable de France. En 1192, Philippe Auguste revient de croisade, tandis que Richard Cœur de Lion reste en Terre Sainte. Philippe Auguste en profite pour faire la conquête de plusieurs fiefs tenus par l'Anglais, opérations auxquelles Simon ne participe pas. Richard Cœur de Lion rentre de Croisade en 1194, la guerre reprend et Simon se joint aux forces de Philippe.</div><br />
<b>La croisade en Terre Sainte</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">L'œuvre de Richard Cœur de Lion en Terre sainte était restée incomplète : Jérusalem n'ayant pas été reconquise, le pape Innocent III demanda une nouvelle croisade. Le comte Thibaut III de Champagne, sensible à cet objectif, organise le 28 novembre 1199 un tournoi à Ecry-sur-Aisne, où il invite tout le haut baronnage du royaume. À l'occasion du tournoi, Foulques de Neuilly prêche la reconquête de Jérusalem et les barons enthousiastes se joignent à la quatrième croisade. Les croisés décident de se rendre en Palestine par la mer et Geoffroy de Villehardouin négocie le passage avec les Vénitiens. Malheureusement, lorsque les croisés se regroupent à Venise, le nombre de soldats est loin d'être celui prévu, de nombreux croisés ayant trouvé le montant de la traversée trop onéreux et ayant opté pour un autre chemin. Comme c'était une somme globale et non une somme individuelle qui avait été convenue, les combattants réunis à Venise étaient loin de posséder la somme demandée.<br />
<br />
Enrico Dandolo, le doge de Venise, propose alors aux croisés qu'ils prennent la ville hongroise de Zara en échange de la somme manquante. Les chefs acceptent le marché, mais nombreux sont les croisés qui le désapprouvent, parmi lesquels Simon. Celui-ci et ses alliés refusent d'ailleurs d'attaquer la ville et restent dans leur campement pendant l'assaut. Après la prise de la ville, c'est ensuite Alexis Ange qui propose aux croisés de payer leur passage en échange de leur aide pour rétablir Isaac II sur le trône. Simon refuse net cette proposition et dès février 1203 prend contact avec le roi de Hongrie pour obtenir l'autorisation de traverser son royaume en sécurité avec ses compagnons. Avec tout le contingent d'Île-de-France, il quitte l'armée croisée, traverse la Dalmatie, puis descend le long de la péninsule italienne pour embarquer à Barletta, dans les Pouilles.<br />
<br />
Il débarque à Jaffa et rejoint le roi Amaury II de Lusignan. Apprenant le détournement de la quatrième croisade, le roi négocie une trêve avec le sultan Al-Adel. Il dirige cependant avec Simon de Montfort une expédition punitive en Tibériade. Impressionné par leur valeur, Amaury veut les attacher à son service et accepte le mariage de Guy de Montfort, frère de Simon, avec Helvis d'Ibelin. Mais l'annonce de la prise de Constantinople et de la fondation de l'empire latin de Constantinople fait comprendre à Amaury que la croisade ne viendra pas en Terre Sainte, et il signe en 1204 une trêve de six ans avec le sultan.<br />
<br />
La tradition veut qu'il ramena d'Orient un morceau de la sainte Croix qu'il offrira au monastère des Hautes-Bruyères.<br />
<br />
Son oncle Robert IV de Leicester meurt peu après son retour. Simon en est l'héritier le plus proche et revendique la succession, mais Jean sans Terre, roi d'Angleterre, après s'être fait confisquer ses domaines français de Normandie, d'Anjou, du Maine et du Poitou, confisque à son tour tous les domaines anglais détenus par des barons français. Ce fut le cas du comté de Leicester qui est donné à Ramnulf de Chester.</div><br />
<b>Le Croisé en Albigeois</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Vers 1206, son ami et voisin Guy, abbé des Vaux de Cernay est appelé pour prêcher dans l'Occitanie contre l'hérésie cathare, avec d'autres religieux comme Dominique de Guzmán et Pierre de Castelnau. La mission n'obtient que de maigres succès, Pierre de Castelnau est obligé d'excommunier le comte Raymond VI de Toulouse mais est assassiné le 14 janvier 1208. Le pape Innocent III décide alors d'organiser une expédition contre les Cathares, et accorde aux combattants les mêmes indulgences et faveurs qu'à ceux qui combattaient en Terre Sainte. Arnaud Amaury et Guy des Vaux de Cernay parcourent le royaume de France afin d'inciter les barons à prendre part à la "croisade".<br />
<br />
Eudes III, duc de Bourgogne, annonce son engagement, suivi d'Hervé IV de Donzy, comte de Nevers, et de Gaucher III de Châtillon, comte de Saint-Pol. Incité par Guy des Vaux de Cernay, Simon de Montfort s'engage dans la croisade, suivi par plusieurs barons voisins, Guy de Lévis, Bouchard de Marly, Robert de Mauvoisin, ... Pour écarter la menace de ses états, Raymond VI de Toulouse fait amende honorable le 18 juin 1209 et rejoint la croisade.<br />
<br />
Les croisés se réunissent à proximité de Lyon et se dirigent vers le sud, sous la direction du légat Arnaud Amaury. Raymond VI étant parmi les croisés, l'objectif n'est plus le Toulousain mais le domaine de Raimond-Roger Trencavel, vicomte de Béziers et de Carcassonne, qui abrite également des cathares.<br />
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Les villes de Béziers et de Carcassonne sont prises, Trencavel est déchu de ses vicomtés, et un successeur lui est choisi parmi les barons croisés. Après les refus du duc de Bourgogne, du comte de Nevers et du comte de Saint-Pol, Arnaud Amaury préside une commission formée de deux évêques et de quatre barons, qui fixe son choix sur Simon de Montfort. Ce dernier commence par refuser, mais l'insistance de son ami Guy des Vaux de Cernay et d'Arnaud Amaury finit par le faire revenir sur sa décision. Il accepte, à la condition que tous les barons présents fassent serment de venir l'aider au cas où il serait en péril.<br />
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La première difficulté du nouveau vicomte se manifeste avec la fin de la quarantaine, qui survient peu après la reddition de Carcassonne et seul le duc de Bourgogne accepte, par amitié, de rester quelque temps. Ils prennent Fanjeaux, puis Simon reçoit l'hommage des habitants de Castres. Il tente ensuite de prendre les châteaux de Lastours, mais doit abandonner le siège après le départ du duc de Bourgogne. Il ne peut alors compter que sur une trentaine de chevaliers et d'une troupe de cinq cents soldats. Il prend Mirepoix, qu'il donne à son beau-frère Guy de Lévis, détruit la maison de Parfaits implantée à Pamiers (où il rédigera des statuts en 1212) par la sœur du comte de Foix, Esclarmonde et prend Saverdun et Preixan et reçoit l'hommage des habitants d'Albi ainsi que de plusieurs seigneurs locaux.<br />
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Il rencontre le roi Pierre II d'Aragon à Narbonne, mais ce dernier n'est pas décidé à le reconnaître comme vassal. C'est à ce moment, le 10 novembre 1209, que meurt dans sa prison Raimond-Roger Trencavel. Les ennemis de Montfort font courir le bruit qu'il a été assassiné. Le pays se révolte alors, son cousin Bouchard de Marly tombe dans une embuscade tendue par le seigneur Pierre Roger de Cabaret, et plusieurs de ses châteaux sont assiégés, pris par les Occitans et leur garnison massacrée. Simon de Montfort ne peut compter que sur quelques villes et doit se préparer à faire une conquête complète du pays. Sa femme Alix de Montmorency le rejoint alors, amenant avec elle des renforts. Il commence à prendre quelques châteaux révoltés, et fait preuve d'une cruauté équivalente à celle des seigneurs occitans qui avaient massacré ses garnisons.<br />
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Après les prises de Minerve, Termes, Lastours et Lavaur, il contrôle suffisamment le pays pour envisager de s'attaquer au comte de Toulouse, qui vient de se faire excommunier à nouveau. Simon occupe Castelnaudary et y bat Raymond VI de Toulouse. Il occupe ensuite l'Albigeois, l'Agenais, puis occupe Muret, achevant d'encercler Toulouse. Inquiet de ses progrès, le roi Pierre II d'Aragon, qui vient de remporter la bataille de Las Navas de Tolosa contre les Maures, prend les comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges sous sa protection. Au mois d'août 1213, Pierre II franchit les Pyrénées et rejoint les trois comtes à Muret. Simon de Montfort attaque l'alliance et la défait le 12 septembre au cours de la bataille de Muret où est tué le roi Pierre II d'Aragon.<br />
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En décembre 1215, à l'issue du concile de Latran, le pape Innocent III lui attribue définitivement le comté de Toulouse, le duché de Narbonne et les vicomtés de Carcassonne et de Béziers. Il en rend aveu du comté au roi de France le 10 avril 1216 à Melun. Il ne tarde pas à entrer en conflit avec l'archevêque de Narbonne, Arnaud Amaury sur la possession du duché de Narbonne.<br />
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Alors qu'il prête hommage pour le Toulousain, Beaucaire a ouvert ses portes à Raymond VII de Toulouse, le précédent comte de Toulouse dépossédé de ses terres. Simon de Montfort ne parvient pas à prendre la ville et il doit abandonner le siège pour réprimer la révolte de Toulouse. Le 13 septembre 1217, Toulouse ouvre à son tour ses portes à Raymond qui ne tarde pas à être renforcé par le comte de Foix, des Catalans et des Aragonais. Simon met le siège devant la ville le 8 octobre. Enfin le 25 juin, au cours d'une sortie des assiégés, il meurt tué par une pierre lancée par une pierrière manœuvrée par des femmes. Son corps, préparé selon les usages de l'époque, sera transporté et déposé en la cathédrale Saint-Nazaire de Carcassonne. Il y demeurera jusqu'en 1224 pour être finalement rapatrié par Amaury VI en Île-de-France et définitivement inhumé dans le prieuré royal de Haute-Bruyère de l'Ordre de Fontevrault près de Montfort-l'Amaury.<br />
<br />
Son fils Amaury, qui deviendra connétable de France à la suite de son oncle, se verra confirmer en théorie dans les possessions continentales de son père. Le puîné, Guy de Montfort, fut comte de Bigorre par mariage, mais ne lui survécut que deux ans. Le cadet, Simon V part pour l'Angleterre où il jouera un rôle important sous le règne d'Henri III d'Angleterre.<br />
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Cependant, le comté de Toulouse sera dans les faits conservé par Raymond VII de Toulouse, puis tombera par traité dans le domaine royal à la mort de sa fille, mariée au frère du roi, et ne laissant pas d'héritier.</div><br />
<b>Un bilan contrasté</b><br />
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<div style="text-align: justify;">Porté aux nues en son temps comme défenseur de l’Église et comme combattant de l’hérésie, Simon de Montfort est considéré au XXe siècle comme le bourreau de la conquête de l’Occitanie. La vérité se situe sans doute entre ces deux points de vue. Il n'en demeure pas moins que le bilan de la conquête est lourd en vies humaines et en massacres (massacre de Bram par Simon de Montfort, dame Guiraude de Lavaur jetée au fonds d'un puits et lapidée).<br />
<br />
Simon de Montfort a été homme droit et rigoureux qui s'engageait complètement dans ses entreprises, quelle que soit la finalité de celle-ci. Lors de sa participation à la quatrième croisade, le doge de Venise demande aux croisés de prendre la ville chrétienne de Zara pour payer leur transport en Terre Sainte. Simon estime ce siège indigne des croisés et refuse de prendre part aux assauts. Quand la quatrième croisade décide d’attaquer Constantinople, Simon refuse ce détournement et quitte avec ses troupes l’expédition pour se rendre en Terre Sainte par ses propres moyens. En Occitanie, il se considère comme le bras armé de l’Église, mais il n'en demeure pas moins vrai qu’il favorise également ses ambitions personnelles, utilisant la croisade contre les Albigeois pour tenter de s'approprier des territoires important du sud du royaume et pour en devenir un important seigneur.<br />
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C’est aussi un bon soldat et un bon stratège, qui a plusieurs fois remporté la victoire en Albigeois, dans des circonstances qui lui étaient initialement défavorables. Mais ses succès s’expliquent également par l’inaction latente de son principal ennemi, le comte Raymond VI de Toulouse. Le principal défaut apparent de Simon de Montfort est son manque de diplomatie et l'intransigeance de sa politique. Il ne connaît pas le compromis : par exemple, à la suite du siège de Beaucaire, la ville de Toulouse se révolte et fait prisonnier un détachement de croisés. Sans l’aide d’une armée, Toulouse doit se soumettre, et Simon refuse de faire preuve de magnanimité, ce qui lui aurait peut-être permis de faire accepter aux Toulousains leur soumission. Au contraire, il impose des conditions humiliantes à la ville, qui transforme son animosité contre lui en haine. Dès lors, la révolte de la ville est inéluctable et aboutit au siège où Simon sera tué. Pendant le concile de Latran, ses ennemis Pierre II d'Aragon et Raymond VI de Toulouse font preuve d'activités diplomatiques afin de diminuer les sanctions envers les comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges. Ces actions, que Simon ne jugea pas utile de contrer, aboutissent à la restitution de la ville de Foix à son comte et l'attribution du marquisat de Provence au fils de Raymond VI.<br />
<br />
Concernant les cruautés de Simon, si elles paraissent barbares à l’homme des XXe et XXIe, elles sont monnaies courantes au XIIIe siècle :<br />
* Simon a allumé de nombreux bûchers de cathares, mais il n’agit que comme le bras séculier de l’église qui a condamné ces hérétiques.<br />
* Après la prise de Bram, il fait aveugler tous les défenseurs de la ville, sauf un qui est seulement éborgné, afin qu’il guide ses malheureux compagnons. C'est un châtiment cruel, envers des soldats qui lui avaient rendu l’hommage puis renié, et répondant à celui de Giraud de Pépieux qui avait fait subir peu avant le même châtiment à une partie de la garnison du château de Puysserguier, l’autre ayant été massacré.<br />
* Il y a une différence concernant la parole donnée entre les hommes du nord et ceux de l’Occitanie. En Occitanie, les paroles et serments sont donnés selon les circonstances et il est admis que l’on puisse revenir sur la parole donnée si les nécessités politiques changent. C’est une caractéristique de la civilisation occitane, qui est admise par toutes ses composantes. Simon, et les principaux membres de la féodalité du nord, considèrent que la parole donnée et le serment engagent irrévocablement celui qui la donne. Cette différence va rapidement aboutir à une incompréhension mutuelle. Simon va juger les barons occitans comme des hommes de peu de foi, et les faire exécuter en cas de reniement et de révolte. C’est particulièrement flagrant après la prise de Lavaur : Guiraude de Laurac est exécutée comme hérétique. Amaury de Montréal et ses soldats, ayant par le passé rendu l’hommage à Montfort, sont égorgés, mais les soldats envoyés par le comte de Toulouse, ayant obéi aux ordres de leur suzerain et n’ayant aucune obligation envers Montfort, sont traités comme prisonniers de guerre.</div><br />
<b>Mariage et enfants</b><br />
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<div style="text-align: justify;">Simon de Montfort épousa vers 1190 Alix de Montmorency († 25 février 1221), fille de Bouchard IV, seigneur de Montmorency et de Laurette de Hainaut. Ils eurent :<br />
* Amaury VI († 1241), comte de Montfort<br />
* Guy († 1220), comte de Bigorre, par son mariage avec la comtesse Pétronille<br />
* Simon V († 1265), comte de Leicester<br />
* Robert<br />
* Pernelle, nonne<br />
* Amicie († 1253), mariée à Gautier de Joigny, seigneur de Châteaurenard<br />
* Laure, mariée à Gérard II de Picquigny, vidame d'Amiens</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_IV_de_Montfort">Simon IV de Montfort</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Simon_IV_de_Montfort&action=history">auteurs</a>) Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-42754514781155888322010-12-20T10:00:00.001+01:002010-12-20T10:00:08.149+01:00Blanche de CastilleBlanche de Castille, (née le 4 mars 1188 à Palencia, Castille - morte le 27 novembre 1252 à Melun), reine de France, est la fille d'Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre, elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt : elle est donc la nièce du roi Jean sans Terre. Comme prévu dans le traité du Goulet signé entre les rois de France et d'Angleterre cette même année, elle est mariée à Port-Mort en 1200 au futur Louis VIII, fils de Philippe-Auguste.<br />
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<b>Biographie</b><br />
<br />
Elle donne au roi douze enfants dont des jumeaux. Cinq de ces enfants seulement atteignent l'âge adulte, quatre meurent durant l'adolescence et les autres en bas âge.<br />
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Régente de France à la suite de la mort de Louis VIII en 1226, elle doit faire face à de fortes contestations mais triomphe des ligues formées contre elle et le pouvoir royal. En 1229, elle permet notamment le traité de Meaux-Paris qui met fin au conflit albigeois.<br />
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Parallèlement, elle relaie l'œuvre réformatrice de Bernard de Clairvaux (†1153) et fonde les abbayes de Royaumont (1228), de Maubuisson (1236) et du Lys (1244).<br />
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Elle gouverne également la France alors que son fils saint Louis est parti aux croisades.<br />
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Aussi célèbre par sa beauté que par sa sagesse, on raconte qu'elle inspire une vive passion à Thibaut de Champagne, qui la seconde dans sa politique et la chante dans ses vers.<br />
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Elle installe en 1251 dans l'Abbaye de Juilly un orphelinat pour les enfants de chevaliers morts en croisade.<br />
Retirée à Melun vers la fin de sa vie, elle y meurt en 1252. <br />
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<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Blanche_de_Castille">Blanche de Castille</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Blanche_de_Castille&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-68043216284067630112010-11-24T10:00:00.001+01:002010-11-24T10:00:08.001+01:00Siège de Beaucaire<div style="text-align: justify;">Le siège de Beaucaire est une opération militaire de la croisade des Albigeois.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Situation</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A l’issue du IVe concile de Latran, le 14 décembre 1215, le comte Raymond VI de Toulouse avait été dépossédé de ses états. La plus grande partie (comtés de Toulouse, d’Agen, de Rouergue, de Quercy et de Lodève) avaient été donnés à Simon IV de Montfort tandis que le marquisat de Provence était destiné à Raymond VII de Toulouse, sous condition de bonne conduite.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quelques mois se sont écoulés. Simon de Montfort s’est rendu à Paris pour rendre hommage de ses nouvelles terres à Philippe II Auguste, roi de France, et Raymond VI s’est réfugié à Gênes, avec son fils. De Gênes, le père et le fils décident de ne pas attendre pour prendre possession du marquisat de Provence et débarquent à Marseille où ils aident les consuls et la population de la ville en lutte contre l’évêque de Marseille. En remerciement, ils obtiennent une armée qui leur permet d’occuper le marquisat de Provence.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Lorsqu’il avait rendu sa sentence à propos des biens de Raymond VI, le pape n’avait pas évoqué la ville de Beaucaire. Cette ville appartenait aux archevêques d’Arles et en avaient confié la garde aux comtes de Toulouse. En 1215, l’archevêque l’avait reprise et confiée à Simon de Montfort, qui y avait laissé une garnison commandée par Lambert de Limoux. Comme elle n’était pas expressément mentionnée dans la sentence, Simon de Montfort la considérait comme sa possession. Comme la ville était limitrophe du marquisat, Raymond VII la revendiquait comme sienne. La situation de la ville au bord du Rhône en faisait une cité riche et stratégiquement importante.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Le siège</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Soutenu par une armée d’Avignonnais et de Tarasconnais, Raymond VII se rend à Beaucaire, où les habitants, enthousiastes, lui ouvrent les portes, à la fin du mois de mai 1216. Lambert de Limoux tente de s’opposer aux troupes du comte de Toulouse, mais la supériorité numérique de ceux-ci et des habitants l’oblige à se replier dans le château où il se retranche, et se trouve rapidement assiégé. Il a cependant le temps d’envoyer des messages à Simon de Montfort, qui se trouve en Île-de-France et à son frère Guy de Montfort, qui se trouve à Toulouse.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dès qu’il est prévenu, Guy bat le rappel des troupes et marche sur Beaucaire. Il arrive à Nîmes le 3 juin, En chemin, il apprend que Bellegarde, à quelques kilomètres au sud de Beaucaire, a ouvert ses portes aux troupes de Raymond. Le 4 juin, il commence par prendre le village pour éviter que ses ennemis disposent d’une base pouvant les prendre à revers. Pour tenter d’intimider son ennemi, Raymond sort ses troupes et les deux armées s’observent, sans livrer le combat. Le lendemain, c’est Simon de Montfort qui arrive sur les lieux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Raymond de Toulouse ne dispose pas de suffisamment d’effectif pour engager la bataille en rase campagne, aussi se retranche-t-il dans la ville, dont il avait organisé la défense et le ravitaillement avant l’arrivée de Montfort. Simon de Montfort le sait et se prépare à un siège qui promet d’être long. Le château est isolé, et les vivres et l’eau risquent de manquer. La ville, elle, est arrosée par le Rhône et continue d’être ravitaillée. Montfort pour ravitailler son armée, doit faire escorter les convois, car la région n’est pas sûre et les provençaux les attaquent périodiquement. Cela diminue d’autant les effectifs pour le siège.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Montfort tente de prendre d’assaut la ville à trois reprises mais est repoussé à chaque fois. Alors que les troupes de Raymond sont pleins d’entrain et de courage, la lassitude et le découragement gagne l’armée de Simon de Montfort. De plus, pendant le mois d’août, Lambert de Limoux fait savoir à Simon de Montfort que les vivres et l’eau commencent à manquer, et qu’il va devoir capituler. Des messagers venant du Languedoc apprennent que le Toulousain s’agite. Aussi les barons de Montfort lui conseillent de mettre fin au siège, afin de régler la situation du comté de Toulouse. Simon de Montfort s’y résigne et négocie avec le comte de Toulouse la levée du siège en échange de la vie sauve pour la garnison de Lambert de Limoux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Conséquence</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce siège est un grave échec pour Simon de Montfort et met à mal sa réputation d’invincibilité. De plus la lassitude et le découragement de ses troupes commencent à se faire sentir. Ce ne sont plus les intrépides de la bataille de Muret ou de Castelnaudary, mais des hommes usés par sept ans de guerres continuelles et d’opération sans cesse à recommencer.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A partir de ce moment, Simon de Montfort va accumuler les erreurs. Il va exiger des garanties et des sommes importantes de la ville de Toulouse, transformant une animosité en haine. A la fin de l’année 1217, la ville se révolte, et Simon de Montfort trouve la mort au cours du siège.</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Beaucaire">Siège de Beaucaire</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Si%C3%A8ge_de_Beaucaire&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-55015090287416919802010-11-23T10:00:00.001+01:002010-11-23T10:00:06.798+01:00Carte de la France vers 1209<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeJIs_0WlHRhY6kgCWhCbE0gf-2XOt4M6Ujhv6fkl3kt-vWNvvvNDjvyCLno5chgk50F7g-stfFV8xE5eSKP4U8Ixwgqar_XrQ0X8bhTfAtgwe5WtxrdPJFJ_Y5TiLGOhTRF_IKKL-klgS/s1600/La+France+vers+1209.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeJIs_0WlHRhY6kgCWhCbE0gf-2XOt4M6Ujhv6fkl3kt-vWNvvvNDjvyCLno5chgk50F7g-stfFV8xE5eSKP4U8Ixwgqar_XrQ0X8bhTfAtgwe5WtxrdPJFJ_Y5TiLGOhTRF_IKKL-klgS/s400/La+France+vers+1209.gif" width="268" /></a></div>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-67299489729610780202010-11-22T10:00:00.001+01:002010-11-22T10:00:06.670+01:00Roger-Bernard II de Foix<div style="text-align: justify;">Roger Bernard II, dit le Grand (1195 - † 26 mai 1241) est un comte de Foix de 1223 à 1241. Il était fils de Raymond-Roger, comte de Foix, et de Philippe.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Biographie</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il se fit connaître en 1217 lorsqu’il défendit pendant six semaines le château de Montgrenier contre les assauts de Simon IV de Montfort. L’année suivante, il se distingue pendant le siège de Toulouse, où meurt Simon de Montfort. En 1220, il aide son père à reprendre Lavaur et Puylaurens et joue un rôle important auprès de son père pour la reconquête de ses domaines perdus. Mirepoix ne sera cependant repris que plus tard.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A l’époque de son avènement, il aide le nouveau comte de Toulouse Raymond VII à assiéger Carcassonne. Le 14 septembre 1224, les croisés cèdent devant les Albigeois et la guerre prend fin, chaque seigneur occitan faisant la paix avec l’église. En 1226, le nouveau roi de France Louis VIII le Lion reprend les hostilités pour faire valoir les droits de la Couronne sur le Languedoc. Roger-Bernard tente de maintenir la paix, mais le roi rejette son ambassade, et les comtes de Toulouse et de Foix reprennent les armes. Roger Bernard et un petit contingent de ses vassaux constituent une poche de résistance à Limoux de juin 1226 à juin 1227, mais cette guerre ne fut qu’une série d’escarmouches ponctuelles. En 1229, Raymond VII signe le traité de Meaux avec Louis IX, le successeur de Louis le Lion. Excommunié depuis mars ou avril 1227, et son seul allié ayant signé la paix, Roger Bernard n’a d’autre choix que de négocier la paix. Le traité lui garantit ses possessions, mais il doit renoncer à Mirepoix.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Mariage et enfants</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En 1203, il épouse une Cathare, Ermesinde, vicomtesse de Castelbon et dame d’Andorre, et il s’attacha à s’étendre vers le sud, lorsque ses relations avec les souverains français le lui permettaient. Il fortifie les villes sur la route d’Andorre et d’Urgel. Il entre en conflit en 1223 avec l’évêque d’Urgel sur la vallée de Caboet. Il s’opposa à la venue de l’Inquisition dans ses états et s’opposa à l’évêque en avril 1239. Il ne participa pas à la révolte de Raimond II Trencavel en 1240.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il meurt en 1241, laissant deux enfants d'Ermesinde de Castelbon, sa première épouse :</div><div style="text-align: justify;">- Roger IV († 1265), comte de Foix </div><div style="text-align: justify;">- Esclarmonde, mariée en 1256 à Raymond Floch de Cardona. </div><div style="text-align: justify;">Ermesinde de Castelbon meurt en 1229 et Roger Bernard se remarie avec Ermengarde, fille d’Aymeri III, vicomte de Narbonne et en a :</div><div style="text-align: justify;">- Cécile († 1271), mariée à Alvaro de Cabrera, comte d’Urgel. </div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger-Bernard_II_de_Foix">Roger-Bernard II de Foix</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Roger-Bernard_II_de_Foix&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-29489075615697834512010-11-18T10:00:00.001+01:002010-11-18T10:00:00.270+01:00PieusseLe château de Pieusse est un château cathare situé sur la commune de Pieusse près de Limoux dans le département de l'Aude en France. Ce château est actuellement du domaine privé et ne peut être visité. C'est un "vrai" château cathare dans le sens où il n'a pas été remanié par la couronne royale lors de l'annexion du Roussillon à la France. Il est caractérisé par un donjon d'époque massif dont l'utilisation était essentiellement défensive. Il est vendu comme bien national en 1791.<br />
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<b>Histoire</b><br />
<br />
Le château de Pieusse a été construit aux environs de 1140 à 1145, sous le règne du roi Louis VII le jeune par les Comtes de Foix. En 1225, il abrite le concile Cathares, rassemblant une centaines de parfaits présidé par Guilhabert de Castres, évêque de Toulouse. Lors d'une réunion au château, ils décident de créer l'évêché du Razes. Benoît de Termes y est ordonné évêque de ce nouveau diocèse. En 1229, Bernard Roger, fils du Comte de Foix, cède son fief au roi Louis IX qui le réunit à l’évêché de Narbonne. De 1764 à 1790, le château dépend de Monseigneur Dillon, dernier président des États généraux du Languedoc et Archevêque de Narbonne.<br />
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<b>État actuel</b><br />
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Seuls quelques bâtiments sont visibles depuis Pieusse. Plusieurs parties ont été réaménagées en lieux d'habitation. La muraille du Nord est encore visible ainsi qu'un donjon massif et allongé. Au premier étage de ce donjon, on retrouve deux élégantes fenêtres en cintres géminés avec des chapiteaux sculptés, à l’intérieur des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin, car cette fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le « Razès ». Une autre fenêtre géminée, mais plus simple, se trouve au deuxième étage. Le donjon, placé à l’avant est debout jusqu’au premier étage. On y voit même une belle voûte cintrée.<br />
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La cour possède un puits permettant d'alimenter le village lors d'un siège. C'est dans ce puits que fut fait des recherches pour retrouver un possible trésor laissé par Monseigneur Dillon durant la Révolution.<br />
<br />
Les décors de peintures sont classées.Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-32822940941656133472010-11-17T15:00:00.001+01:002010-11-17T15:07:31.253+01:00Pierre Roger de Cabaret<div style="text-align: justify;">Pierre Roger de Cabaret, en occitan Pèire Rogièr de Cabaret, était un chevalier occitan, co-seigneur de Lastours, puis chevalier faydit du XIIIe siècle.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Biographie</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il partage avec son frère Jourdain de Cabaret la possession des quatre châteaux de Lastours (Cabaret, Tour Régine, Querthineux et Surdespine) et hébergea une communauté cathare qui s’y était réfugié. Au début de la croisade des Albigeois, il seconde Raimond-Roger Trencavel lors du siège de Carcassonne, mais les conditions de reddition de la ville lui permettent de conserver sa liberté et de rentrer à Lastours. Après l’annonce de la mort de Raimond-Roger Trencavel (10 novembre 1209), qui était resté prisonnier à Carcassonne, puis du refus de Pierre II d'Aragon de reconnaître, Simon de Montfort, le nouveau chef de la croisade, comme son vassal pour les vicomtés Trencavel, la vicomté de Carcassonne s’agite et Pierre Roger réussit à faire prisonnier Bouchard de Marly au cours d’une embuscade. Un autre chevalier occitan, Giraud de Pépieux, s'empare du château de Puysserguier, massacre une partie de la garnison de Simon et aveugle l’autre partie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il le garde prisonnier dans Cabaret, et Simon de Montfort à défaut d'assiéger le château en mars 1210, ce qu'il ne peut faire par manque de troupes, en ravage les environs. Montfort se tourne vers d’autres places fortes, prend Fanjeaux, puis Bram. Dans cette dernière ville, Simon de Montfort fait preuve d’une cruauté identique à celle de Giraud de Pépieux, car il aveugle la centaine de prisonniers à l'exception d'un qu’il éborgne et envoie cette troupe martyrisée à Cabaret pour montrer sa détermination.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les seigneurs de Cabaret et de Termes s’étaient mutuellement soutenus lors de différentes actions militaires. Raymond de Termes avait plusieurs fois contré l’armée croisée quand elle opérait autour Cabaret en 1210. Au mois d’août 1211, Simon de Montfort met le siège devant Termes. Pierre Roger de Cabaret tente d’attaquer le camp des croisés, mais il est trop bien défendu, puis les convois de ravitaillement, mais les assiégeants tiennent bon, contre vents et marées, et le château est pris le 22 novembre 1211.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après Termes, Simon de Montfort envisage d’attaquer Cabaret. En effet, la prise du château lui assure le contrôle des vicomtés de Carcassonne et de Béziers. Pierre Roger comprend qu’il ne peut plus résister seul, libère Bouchard de Marly et l’envoie en ambassade auprès de Simon. Il accepte de céder ses châteaux en échange de domaines près de Béziers. Contrairement à de nombreux autres seigneurs occitans, il se montre ensuite fidèle à la parole donnée à Simon.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après la mort de Simon de Montfort à Toulouse en juillet 1218 et les échecs d’Amaury de Montfort, il reprend les châteaux de Lastours en 1223. Il accueille l’évêque cathare de Carcassonne qui fuit les persécutions des Dominicains. Pierre Roger défendit plusieurs fois ses châteaux contre les attaques du sénéchal Humbert V de Beaujeu, mais doit capituler en 1229. On ignore ce qu’il est ensuite devenu.</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Roger_de_Cabaret">Pierre Roger de Cabaret</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pierre_Roger_de_Cabaret&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-34895579500010809942010-11-11T10:00:00.003+01:002010-11-11T10:00:00.610+01:00Pierre II d'Aragon<div style="text-align: justify;">Pierre II d'Aragon, dit le Catholique, né v. 1174-1177, mort le 12 septembre 1213 à la bataille de Muret, fut roi d'Aragon, comte de Barcelone (sous le nom de Pierre Ier) et marquis de Provence de 1196 à 1213.<br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Biographie</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
Il était fils d'Alphonse II Raimond le Chaste (1152-1196), roi d'Aragon et comte de Barcelone, et de Sanchia de Castille<br />
<br />
En 1204, il épousa Marie de Montpellier (v. 1181-1213), veuve de Bernard IV de Comminges et fille de Guillaume VIII, seigneur de Montpellier, et d'Eudoxie Comnène (1162-apr. 1202). Les deux époux se séparèrent rapidement et les Montpellierains durent recourir à un subterfuge pour aboutir à la conception de l'infant Jacques, futur Jacques le Conquérant. Ce dernier resta le seul enfant du couple.<br />
<br />
Il se reconnut comme vassal de la papauté et fut couronné par le pape Innocent III à Rome en 1204, jurant de défendre la foi catholique, ce qui est à l'origine de son surnom. Il était le premier roi d'Aragon à avoir été couronné des mains du souverain pontife. Cette reconnaissance de la suzeraineté pontificale ne semble pas avoir été appréciée par tous en Aragon.<br />
<br />
Il participa à la bataille de Las Navas de Tolosa en 1212, au cours de laquelle les Maures subirent une défaite sévère et ne règneront plus que sur Grenade jusqu'en 1492.<br />
<br />
L'année suivante, il rejoint les chevaliers cathares visés par la croisade des Albigeois en se portant au secours du père de son beau-frère Raymond VII (1197-1249), époux depuis 1211 de sa sœur Sanchia d'Aragon (v. 1186-apr. 1241), le comte de Toulouse Raymond VI (1156-1222), mais trouve la mort lors de la bataille de Muret le 12 septembre 1213 par l'épée d'un chevalier artésien Alain de Roucy, face à l'armée de Simon IV de Montfort.<br />
<br />
Pierre II d'Aragon contribua à la diffusion en Espagne de la poésie provençale.</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_II_d%27Aragon">Pierre II d'Aragon</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pierre_II_d%27Aragon&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-91600286943516976012010-11-08T10:00:00.005+01:002011-01-23T23:16:13.217+01:00SaissacChâteau de Saissac (Aude-11)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 43° 21' 25" N - longitude 2° 10' 04" E<br />
<br />
11310 SAISSAC<br />
<br />
04-68-24-46-01<br />
<br />
<a href="http://www.saissac.fr/">http://www.saissac.fr/</a><br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - -</div><br />
<div style="text-align: justify;">Le château de Saissac est un château cathare située sur la commune de Saissac dans le département de l'Aude au Nord-Ouest de Carcassonne. Il fut la résidence d'une puissante famille vassale des Trencavel.<br />
<br />
Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 février 1926.</div><br />
<br />
<span style="font-size: large;">Géographie</span><br />
<br />
<b>Situation</b><br />
<div style="text-align: justify;">Le château se situe à l'extrême Nord du département de l'Aude sur la commune de Saissac. Le château domine sur son promontoire rocheux le ravin de la Vernassonne, ce qui lui procure une position stratégique importante à l'entrée de la Montagne noire. Il est situé à l'extrémité méridionale du village de Saissac.</div><br />
<span style="font-size: large;">Histoire</span><br />
<br />
<b>Époque médiévale</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrmpIRxAk0YNZiRTfaUXeGWTlQ4NaYjvN6UVbNHj1S1E07pcnMbg7aWk_qbCiKZ3PZVysCHYxsXL-DcFvzgmiFOtL3x3wtvd_LXflU4TlQZrdJ03-Bdjm4LzCPSvMTH6TzUReK1rKK3g6b/s1600/Saissac.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrmpIRxAk0YNZiRTfaUXeGWTlQ4NaYjvN6UVbNHj1S1E07pcnMbg7aWk_qbCiKZ3PZVysCHYxsXL-DcFvzgmiFOtL3x3wtvd_LXflU4TlQZrdJ03-Bdjm4LzCPSvMTH6TzUReK1rKK3g6b/s320/Saissac.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Le château apparait dans les textes en l'an 960. Il est légué par l'évêque de Toulouse au Comte de Carcassonne. Au XIe siècle, le château est inféodé à des puissants vassaux du pays. Il s'agit d'une branche cadette des comtes de Foix qui devait former dès lors le lignage des Saissac. Il faut noter tout de même la présence d'un castrum sous l'actuel château datant probablement du XIe siècle, mais son origine peut remonter à une période wisigothique.<br />
<br />
Le seigneur de Saissac, Bertrand de Saissac avait embrassé la foi cathare et était le tuteur de Raymond-Roger Trencavel. Lors de la croisade contre les Albigeois en 1229, les Saissac subissent le sort de leur pupille et sont dépouillés. Bouchard de Marly commandant des croisés saisit le château et ses biens, puis après 1234, Lambert de Thurey, un autre compagnon de Montfort, récupère le château.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">A la fin du XIIIe siècle, il entre dans le patrimoine de la famille des Lévis, nouveaux seigneurs de Mirepoix, et devient enfin, de 1331 à 1412, possession de la famille de l'Isle-Jourdain. Au XVe siècle, la baronnie est détenue par la famille de Caraman. D'autres propriétaires, (les riches Bernuy, la maison de Clermont-Lodève) changent jusqu'en 1565.</div></div><br />
<b>Époque moderne</b><br />
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">En 1568 et 1580, les troupes protestantes détruisent le village mais ne peuvent entrer dans le château imprenable. Il fut ensuite détenu à partir de 1715 par les Luynes qui ne résidaient pas dans la forteresse.</div><br />
<b>Époque contemporaine</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Le château est inoccupé et déjà délabré au milieu du XVIIIe siècle. À la Révolution, le château sert de carrière de pierres. Son aspect romantique lui vaut même d'être dégradé en 1862 par des chercheurs de trésors. Il est acheté en 1920 par Henri Dupuy Mazel, cinéaste et écrivain. A sa mort, en 1994, ses héritiers donnent le château à la mairie de Saissac.<br />
<br />
Depuis 1995, la municipalité mène un programme de restauration. De 2004 à 2006, deux salles du corps du logis (logis Aldonce construit pendant le XVIe siècle) sont reconstruites dans le style XVIe (avec notamment une charpente en coque de bateau). Dans ces salles se trouve aujourd'hui un petit musée présentant des informations sur la monnaie ancienne, notamment sur le "trésor" trouvé à Saissac (2000 deniers, trouvés en 1973 lors de travaux de construction).</div><br />
<b>Éléments d'architecture</b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrGo8Yylm2_a0pT4NbPBy4JZVwKGaB6kLEhYSuYavh8LDz3BlwgtgXUCPvgFDs8ZmMcjQEocVk0P9TI3DEbUnHhE4VbjW7Nw_VDVBu5L_Vvnbzs3NLcHWllyshO4Sz8wCaPCN0bkQZ-YOA/s1600/saissac.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrGo8Yylm2_a0pT4NbPBy4JZVwKGaB6kLEhYSuYavh8LDz3BlwgtgXUCPvgFDs8ZmMcjQEocVk0P9TI3DEbUnHhE4VbjW7Nw_VDVBu5L_Vvnbzs3NLcHWllyshO4Sz8wCaPCN0bkQZ-YOA/s320/saissac.png" width="226" /></a></div><div style="text-align: justify;"><b> </b><br />
Le château est construit sur trois terrasses contiguës, sur un promontoire rocheux. Il est en grande partie constitué de schistes, mais comporte également du granite pour certains endroits particuliers (e.g. les corniches).<br />
<br />
On accède au château du côté du village. Le pont-levis et le fossé ont disparu, et l'on pénètre directement dans la première terrasse. À l'est se trouve un corps de logis alors qu'à l'Ouest deux échauguettes rondes flanquent le mur. Au centre de la terrasse se dressent les restes d'un donjon polygonal d'environ 20m de hauteur. La rampe d'accès Est débouche sur la seconde terrasse, sur laquelle se trouve également un grand corps de logis (dans lequel le musée a été installé). Sur la troisième terrasse se trouvent entre autres des casemates. Deux tours circulaires encadrent le mur Sud.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Le château a connu plusieurs remaniements au cours des siècles. Le premier est effectué après la croisade, autour de 1300 : le château est reconstruit avec l'aide des ingénieurs royaux. Le donjon, les tours quadrangulaires et les courtines remonteraient à cette époque. Le deuxième remaniement intervient au XVIe siècle : la famille de Bernuy rend le château plus "confortable" (notamment en introduisant de grandes fenêtres à meneaux Renaissance). Mais les guerres de religions introduisent également de nouvelles modifications : l'utilisation d'armes à feu mène à la construction de canonnières. Les tours circulaires, le logis central et les échauguettes dateraient également de cette époque.</div></div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Saissac">Château de Saissac</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Saissac&action=history">auteurs</a>) <br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - -</div><br />
<div style="text-align: justify;">Au cœur de la Montagne Noire, au nord-ouest de Carcassonne, le château de Saissac se dresse devant un paysage exceptionnel barré à l’horizon par la chaîne des Pyrénées. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au Moyen-Âge, de puissants seigneurs dominent Saissac et toute la Montagne Noire. Protecteurs des troubadours, ils sont aussi croyants cathares. Ce sont de grands vassaux des Vicomtes de Carcassonne, qu'ils soutiennent dans leur lutte dans la fameuse Croisade des Albigeois. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Erigées en contrebas du village, les fortifications du château se dressent à l’aplomb d’un vertigineux ravin. Les ruines de son donjon s’élèvent encore fièrement au centre de l’enceinte. Deux salles restaurées hébergent une muséographie sur le Trésor monétaire de Saissac composé de 2 000 deniers du XIIIème siècle.</div><br />
Source : <a href="http://www.audetourisme.com/">Aude Pays Cathare</a>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-57442237784038353982010-11-05T10:00:00.001+01:002010-11-05T10:00:10.378+01:00Gaucher III de Châtillon<div style="text-align: justify;">Gaucher III de Châtillon (v.1162-1219), sénéchal de Bourgogne qui accompagna Philippe-Auguste en Terre sainte et se distingua au siège d'Acre et à la bataille de Bouvines.<br />
<br />
Il est le fils de Guy II de Chatillon et d'Alix de Dreux, veuve de Waleran III, seigneur de Breteuil, (fille de Robert de France, comte de Dreux et Harvise d'Évreux). Il est aussi comte de Saint-Pol (Paul), seigneur de Crécy, de Châtillon, de Troissy, de Montjay et de Pierrefonds.<br />
<br />
Gaucher III se verra attribuer, par apanage royal, la Seigneurie de Clichy, en échange de son château de Pierrefonds tant "convoité" par Philippe Auguste, et deviendra ainsi le premier seigneur féodal de cette ville. </div><br />
<b>Histoire</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Il a été soupçonné de félonie à cause de terres qu'il tenait dans le royaume de Jean et que celui-ci lui avait laissé, il protesta de sa fidélité au roi et dit à frère Guerin "qu'en ce jour le roi trouverait en lui un bon traitre".<br />
<br />
Placé à droite, en face des hennuyers de Ferrand, Gaucher III vit une faille dans leurs rangs et Frère Guérin le lança à toute force dans cette passe. Il franchit leurs échelles et se rabattit sur leur dos, les jetant dans la confusion.<br />
<br />
Il était Comte de Saint Pol (Paul) de par son mariage avec Dame Elisabeth de Saint Pol (1197), seigneur de Châtillon, seigneur de Clichy, Grand Bouteiller de France et de Champagne et encore Sénéchal de Bourgogne.<br />
<br />
C'est Gaucher qui, en 1190, après avoir guerroyé pendant 10 ans en Terre Sainte lors de la Troisième croisade, décide de fonder une Ville Neuve, en un lieu défriché de la Forêt de Crécy, à proximité d'un ancien camp romain où s'élevait un château Mérovingien de bois.<br />
<br />
En 1203, avec son épouse Élisabeth, Gaucher III concède une CHARTE DE FRANCHISES aux habitants de cette Ville Neuve, "les bourgeois". Ces "bourgeois" élisent chaque année un Maire et des Échevins.<br />
<br />
Alors que Gaucher III se préoccupe de la défense militaire de la ville, Élisabeth s'intéresse au salut des âmes en décidant la construction d'une belle église paroissiale, malgré l'opposition de l'Abbé de Saint Germain des Prés, établie sur un privilège accordé par le pape Luce III. </div><br />
<br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaucher_III_de_Ch%C3%A2tillon">Gaucher III de Châtillon</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gaucher_III_de_Ch%C3%A2tillon&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-23356319924448347832010-11-03T10:00:00.001+01:002010-11-03T10:00:01.538+01:00Pétronille de Bigorre<div style="text-align: justify;">Pétronille de Comminges ou Pétronille de Bigorre (vers 1184 † 1251) est une vicomtesse de Marsan et une comtesse de Bigorre de 1194 à 1251. Elle était fille de Bernard IV, comte de Comminges, et de Béatrix III, comtesse de Bigorre.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><strong>Biographie</strong></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Elle passe son enfance à Muret, mais en 1192, sa mère est répudiée par son père qui exile la mère et la fille en Bigorre, tout en conservant le comté de Bigorre. Mais Alphonse II, roi d’Aragon, le suzerain du comté, n’accepte pas que Bernard conserve la Bigorre et l’oblige à abdiquer en faveur de sa fille. Alphonse fiance ensuite Pétronille à Gaston VI, vicomte de Béarn, malgré leur parenté. Pétronille, encore jeune, est éduquée à la cour d’Aragon, et épouse Gaston en 1196. Elle s’installe dans le Béarn et son absence que les documents bigourdans de cette époque semble montrer que Gaston devait la tenir à l’écart de la vie politique de son comté. Gaston meurt en 1214, et le roi d’Aragon la remarie à un de ses cousins germains, Nuno Sanchez d’Aragon, comte de Roussillon et de Cerdagne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais, après la mort du roi Pierre II d’Aragon à la bataille de Muret, l’homme fort de la région est Simon IV de Montfort, le chef de la croisade des Albigeois, qui fait annuler le mariage pour donner Pétronille à son fils cadet Guy. Ce dernier participe à plusieurs faits d’armes de la croisade, est blessé par son beau-père au siège de Toulouse, et est tué au siège de Castelnaudary en 1220.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Amaury de Montfort, fils de Simon et frère aîné de Guy, marie alors sa belle-sœur à un chevalier croisé, Aymeri de Rançon, mais ce dernier est tué au siège d’Avignon en 1226.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avec son cinquième mari, Boson de Mathas, Pétronille revient dans la Bigorre. Son mari l’aide à se maintenir face aux barons languedociens qui lui reprochent d’avoir fait partie du clan des Montfort. Boson, en outre assainit la vallée de Vic, rançonnée par des brigands. Il meurt en 1247, et Pétronille en 1251, laissant la Bigorre à sa fille Alix de Montfort et le pays de Marsan à son autre fille Mathe de Mathas.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong>Mariages et enfants</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Elle épouse en premières noces en 1196 Gaston VI († 1214), vicomte de Béarn, mais le mariage reste sans postérité.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Veuve, elle se remarie en 1215 avec Nuno Sanchez d’Aragon (1185 † 1242), comte de Roussillon et de Cerdagne. Peu après, Simon IV de Montfort fait annuler le mariage.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Celui-ci lui fait épouser en 1216 son fils cadet Guy de Montfort († 1220). De ce mariage naissent :</div><div style="text-align: justify;">- Alix de Montfort († 1255), comtesse de Bigorre, mariée à Jourdain Eschivat de Chabanais, puis à Raoul de Courtenay, seigneur de Champigneulles. </div><div style="text-align: justify;">- Pétronille de Montfort, mariée à Raoul de la Roche-Tesson. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A nouveau veuve, elle se remarie en quatrième noces en 1221 avec Aymeri de Rançon († 1224), un des compagnons d'armes de son beau-frère Amaury VI de Montfort.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Enfin, elle épouse en 1228 Boson de Matha († 1247), seigneur de Cognac. De ce mariage nait :</div><div style="text-align: justify;">- Mathe de Matha († 1273), vicomtesse de Marsan, mariée à Gaston VII, vicomte de Béarn. </div><br />
<br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9tronille_de_Bigorre">Pétronille de Bigorre</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=P%C3%A9tronille_de_Bigorre&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-43238408921682175202010-11-01T10:00:00.002+01:002010-11-01T10:00:08.945+01:00LastoursChâteau de Lastours (Aude-11)<br />
Coordonnées GPS :<br />
latitude 43° 20' 08" N - longitude 2° 22' 38" E<br />
<br />
Accueil usine Rabier <br />
<br />
11600 LASTOURS<br />
<br />
04-68-77-56-02<br />
<br />
<div style="text-align: center;">- - - - - - -</div><br />
<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaRnQ5fO3gzrOhM0SFTGCr-CJHz7gPwAb6pBAH83E8nLKanhpASgsY_qdCA2MD9NaxdQ51NvdrFtW6dKRESbeh80Qtj854S26Zc7LaPFZTLxrE85g_GxxXpotnQa2jJbYzYyro0hLYP7w2/s1600/lastours.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="241" nx="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaRnQ5fO3gzrOhM0SFTGCr-CJHz7gPwAb6pBAH83E8nLKanhpASgsY_qdCA2MD9NaxdQ51NvdrFtW6dKRESbeh80Qtj854S26Zc7LaPFZTLxrE85g_GxxXpotnQa2jJbYzYyro0hLYP7w2/s320/lastours.jpg" width="320" /></a></div>Les châteaux de Lastours (en occitan Las Tors, ce qui signifie en français : « les tours ») sont quatre châteaux dits cathares situés sur la commune de Lastours dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Ces quatre châteaux font partie d'un seul ensemble, dont l'absence de structure commune a été imposée par la géographie du site. Ils sont nommés, du nord au sud : Cabaret, Surdespine, la Tour Régine et Quertinheux.<br />
<br />
L'ensemble des quatre ruines fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 1905.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Géographie</span><br />
<br />
<strong>Situation géographique</strong><br />
Les quatre châteaux sont bâtis sur un éperon rocheux culminant à 300 mètres d'altitude au-dessus du village de Lastours, dominant les vallées de l'Orbiel et du Grésilhou. Ils sont placés en haut de la crête sur un axe nord-sud et contrôlent les principales voies d'accès dans le Cabardès (le Cabardès tire son nom de Cabaret) et la Montagne Noire.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Histoire</span><br />
<br />
<strong>Préhistoire</strong><br />
<br />
Une sépulture d'une fillette datant de l'âge du bronze est découverte en 1961. Elle comporte des objets d'inspiration mycénienne ou égyptienne, témoignant de l'importance des échanges effectués avec les peuples méditerranéens. Au VIe siècle, les Wisigoths envahissent le Languedoc-Roussillon : la montagne noire marque la frontière de leur territoire avec celui des Francs.<br />
<br />
<strong>Premières mentions</strong><br />
<br />
Au Moyen Âge, le site appartient aux seigneurs de Cabaret, mentionnés pour la première fois en 1067. Leurs richesses proviennent notamment de l'exploitation des mines de fer. Seuls trois châteaux sont probablement construits au XIe siècle et leur emplacement diffère de celui des ruines actuelles. Ils ne sont en effet pas sur la crête mais plus bas, sur le versant nord-ouest. Le village de Lastours est alors à leur pied, organisé en terrasses semi-circulaire suivant les courbes de niveau et descendant jusqu'au Grésilhou.<br />
<br />
<strong>Époque du catharisme</strong><br />
<br />
Les châteaux de Lastours sont un pôle d'activité religieuse cathare important durant le XIIIe siècle. Les seigneurs de Cabaret soutiennent en effet ce mouvement religieux. Pierre Roger de Cabaret est ainsi un fidèle de Raymond-Roger Trencavel qui a combattu à côté de lui lors de la défense de Carcassonne. Le village castral abrite donc de nombreuses maisons de parfaits et des évêques cathares séjournent à Cabaret : Arnaud Hot, Pierre Isarn et Guiraud Abith.<br />
<br />
Le site subit dès 1209 les attaques de Simon de Montfort et résiste victorieusement. Le croisé Bouchard de Marly alors seigneur du château de Saissac est fait prisonnier par Pierre-Roger. Il est libéré en 1211 pour aller négocier une reddition avantageuse de Cabaret. En 1223, les seigneurs de Cabaret reprennent leurs terres et Cabaret devient le siège de l'évêché cathare du Carcassès. Le seigneur Pierre-Roger résista pendant de nombreuses années aux attaques des croisés. Mais en 1227, les châteaux sont de nouveau assiégés par Humbert de Beaujeu. En 1229, Cabaret capitule.<br />
<br />
Les villages et châteaux sont pillés puis reconstruits (sur la crête) pour devenir des forteresses royales. La Tour Régine est construite par ordre du roi pour affirmer sa suprématie. Ils deviennent le centre administratif et militaire de six communautés formant la châtellenie du Cabardès.<br />
<br />
<strong>Époque moderne</strong><br />
<br />
Au XVIe siècle, les châteaux sont occupés par les protestants. Ils en sont délogés par le maréchal de Joyeuse en 1591.<br />
<br />
<strong>Époque contemporaine</strong><br />
<br />
Les châteaux sont abandonnés à la Révolution. Ils sont classés aux monuments historiques en 1905, et des travaux de restaurations sont entrepris. Les fouilles archéologiques sur le site sont toujours actives, notamment au niveau de l'ancien village castral.<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Éléments d'architecture</span><br />
<br />
Les quatre châteaux sont bâtis sur un axe Sud-Nord, dans l'ordre : Quertinheux, Surdespine, Tour Régine et Cabaret.<br />
<br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmuLD0YDvEEbUC5hCV3h-r8ZHU9TDP0vCNfqK5C3jNLhQPWeeh6aHFlt8ocb9xuExko26GWI9wyMda5uVodfVhSDl3eubUin3KyMjYgcwr8T8EeySCDWKudtvRz1Hc4M840Lg66vJI0C_L/s1600/Quertinheux.png" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" nx="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmuLD0YDvEEbUC5hCV3h-r8ZHU9TDP0vCNfqK5C3jNLhQPWeeh6aHFlt8ocb9xuExko26GWI9wyMda5uVodfVhSDl3eubUin3KyMjYgcwr8T8EeySCDWKudtvRz1Hc4M840Lg66vJI0C_L/s200/Quertinheux.png" width="141" /></a><strong>Quertinheux</strong></div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><br />
</div>Le château de Quertinheux (en occitan Quertinhos) est placé le plus au sud de la crête sur un piton rocheux isolé. Il est constitué d'une tour circulaire et d'une courtine polygonale. Une avancée en chicane défend l'entrée du château. Il surplombe les restes d'une église romane détruite.<br />
<br />
<strong>Surdespine</strong><br />
<br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-gAr909DmCa70-jkGvW080xrwFa37h80dV6LxkxpZ51amnMvNkzdGT2nZPZs8Ig3abd9iw2OZCnH83F-Vvxdpqba8h3GpNKQ9nAtqzQBs9bL8ngGUEOcvdPMpE4Hz9ryWOPFhOcDiHcUu/s1600/Surdespine.png" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: right; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" nx="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-gAr909DmCa70-jkGvW080xrwFa37h80dV6LxkxpZ51amnMvNkzdGT2nZPZs8Ig3abd9iw2OZCnH83F-Vvxdpqba8h3GpNKQ9nAtqzQBs9bL8ngGUEOcvdPMpE4Hz9ryWOPFhOcDiHcUu/s200/Surdespine.png" width="141" /></a>Le château de Surdespines est le moins conservé des quatre. Il est constitué d'une tour carrée, d'un logis et d'une citerne. Une courtine de plan rectangulaire protège l'ensemble. Il se caractérise par la rareté de ses meurtrières et par ses quatre fenêtres en plein cintre.</div><br />
<strong>Tour Régine</strong><br />
<br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl89_9KtYF4eEnzOsq9jHMoQtPhXmCelpbdutb2WF2GhKFen2w13HlrUisH9NtjoN5tgd2sJyiY96oDuAiGNRD-b9BIgqzM9dIeifW7DD9JS5gAcHXyTKaLgM-iJt-H-3AlMuEE6gobZR6/s1600/Regine.png" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="158" nx="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl89_9KtYF4eEnzOsq9jHMoQtPhXmCelpbdutb2WF2GhKFen2w13HlrUisH9NtjoN5tgd2sJyiY96oDuAiGNRD-b9BIgqzM9dIeifW7DD9JS5gAcHXyTKaLgM-iJt-H-3AlMuEE6gobZR6/s200/Regine.png" width="200" /></a>La Tour Régine est la forteresse la plus récente et la plus petite de l'ensemble. Elle est constituée d'une tour entourée d'une courtine dont les murailles sont effondrées. Au sous-sol, la tour contient la citerne la plus vaste des quatre châteaux. La tour est constituée de trois étages desservis par une escalier à vis. La pierre de calcaire blanc utilisée est identique à celle de Cabaret.</div><br />
<strong>Cabaret</strong><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGq7jkQnBd69iVTETFqmu2BEBfZqXCAjqVxSghvKFz1KgdOeIp-p3aRsAQyjdAsjDYArtWJEtCh566ZLfZMPf_FBQUyl4PP_ILNnAxBgvPsavcooE7KqDjznNabU9lzwzlXQpo8UGlQKZN/s1600/Cabaret.png" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" nx="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGq7jkQnBd69iVTETFqmu2BEBfZqXCAjqVxSghvKFz1KgdOeIp-p3aRsAQyjdAsjDYArtWJEtCh566ZLfZMPf_FBQUyl4PP_ILNnAxBgvPsavcooE7KqDjznNabU9lzwzlXQpo8UGlQKZN/s200/Cabaret.png" width="141" /></a></div>Le château de Cabaret est la citadelle principale avec un système de défense de type barbacane. Il est constitué d'une tour au nord, d'un donjon au sud et d'un corps de logis au centre. Le tout est entouré de remparts avec un chemin de ronde posé sur des arcades aveugles en arcs brisés. L'ensemble est construit avec un appareil irrégulier et des pierres de taille pour les angles et les ouvertures.<br />
<br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teaux_de_Lastours">Châteaux de Lastours</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teaux_de_Lastours&action=history">auteurs</a>) <br />
<br />
</div><div style="text-align: center;">- - - - - - - </div><br />
<div style="text-align: justify;">Le site de Lastours constitue un ensemble exceptionnel au cœur de la Montagne Noire, avec ses quatre châteaux édifiés au sommet d’un éperon rocheux. Cabaret (le plus imposant), Surdespine, Quertinheux et Tour Régine dominent les torrents de l’Orbiel et du Grézilhou, profondément encaissés dans la vallée.</div><div style="text-align: justify;">L'accès à la « montagne des châteaux » se fait au coeur du village de Lastours par l'ancienne Usine de draps Rabier. Elle abrite aujourd'hui la billetterie, une exposition permanente, et un restaurant. </div><div style="text-align: justify;">Il est également possible de découvrir les châteaux depuis le Belvédère de Montfermier qui offre un panorama incomparable sur le site et ses environs.</div><div style="text-align: justify;">Les quatre châteaux de Lastours prennent toute leur importance au moment de la Croisade contre les Albigeois, car ils contrôlent alors l’accès à la Montagne Noire. À l’époque du catharisme, le seigneur de Cabaret apparaît très lié aux adeptes de la nouvelle religion et subit dès 1209 les assauts des croisés.</div><br />
<div style="text-align: justify;">Source : <a href="http://www.audetourisme.com/">Aude Pays Cathare</a></div>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-91812906695669779912010-10-29T13:00:00.001+02:002010-10-29T13:00:02.002+02:00Arnaud Amaury<div style="text-align: justify;">Arnaud Amaury ou Arnaud Amalric († 1225), abbé de Poblet, de Grand Selve, puis de Cîteaux (1200-1212), archevêque de Narbonne (1212-1225), il est chargé, en tant que légat du Pape, de réprimer l'hérésie cathare durant la Croisade des Albigeois.</div><br />
<span style="font-size: x-large;">Biographie</span><br />
<br />
<span style="font-size: large;">Le moine cistercien</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Une hypothèse, maintenant abandonnée, a voulu en faire un descendant des ducs de Narbonne. La question de son origine géographique n'est pas résolue pour autant : Félix Torres, s’appuyant sur les actes de Poblet, affirme qu’il était catalan. Effectivement, la plus ancienne mention le concernant date de 1192, et le signale comme prieur du monastère de Poblet, fondé au milieu du XIIe siècle par les cisterciens, semble confirmer cette opinion. Mais Henriquez affirme qu’il est entré jeune à Cîteaux, puis envoyé par la suite en Espagne à Poblet, pour y relancer l’observation de la règle.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il devient ensuite abbé de Poblet, puis de Grandselve (en septembre 1198), et enfin de Citeaux (vers 1200), ce qui fait de lui le chef suprême de l’ordre cistercien.</div><br />
<blockquote>«Il fut une abbaye de l’ordre de Cîteaux <br />
près de Leira, et appelée Poblet, <br />
et un bien brave homme en fut l’abbé. <br />
Puis Dieu en fit le chef de tout Cîteaux, <br />
Et ce saint homme, avec d’autres, partit <br />
En terre d’hérétiques, et bien les instruisit». <br />
(Guillaume de Tudèle, La chanson de la Croisade) </blockquote><br />
<span style="font-size: large;">Le légat pontifical en Albigeois</span><br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">En 1204, le pape Innocent III l’envoie en Occitanie soutenir l’action du légat Pierre de Castelnau qui prêche contre les Cathares. Pierre de Castelnau tente de convaincre le comte Raymond VI de Toulouse d'apporter son aide, mais, devant les réticences de ce dernier, l'excommunie. Peu après, Pierre de Castelnau est assassiné près de Saint-Gilles. Le pape Innocent III décide alors d'organiser une expédition contre les cathares et les seigneurs qui les protègent et accorde à ses participants les mêmes avantages qu'aux croisés de Terre Sainte. Cette expédition est de ce fait appelé croisade des Albigeois.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Expulsion des habitants de Carcassonne après la prise de la villeL'armée se réunit à proximité de Lyon, mais comme le roi Philippe Auguste décline l'invitation, et que les deux seigneurs les plus puissants, le duc Eudes III de Bourgogne et Hervé IV de Donzy, comte de Nevers sont rivaux, le pape nomme Arnaud Amaury pour diriger l'expédition. Raymond VI de Toulouse, désirant éviter les ravages de la croisade sur ses terres, fait amende honorable et rejoint la croisade. Celle-ci prend alors pour cible un autre territoire où les cathares sont également nombreux, les vicomtés de Raimond-Roger Trencavel.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La croisade arrive à Montpellier, et reçoit Raimond-Roger qui tente de négocier avec la croisade, mais Arnaud Amaury exige une soumission totale du jeune vicomte, que ce dernier refuse. La ville de Béziers est assiégée et prise, et c'est au cours de ce siège que, selon certaines sources, il aurait dit «Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens». (Voir plus loin sur l'authenticité de ces paroles.)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après Béziers, la croisade assiège Carcassonne. Manquant d'eau, la ville se rend et Raimond-Roger Trencavel emprisonné. Depuis le début de la croisade, quarante jours se sont écoulés, et de nombreux croisés parlent de repartir chez eux. Arnaud Amaury doit trouver et convaincre un seigneur de rester et de prendre en charge les vicomtés de Trencavel pour continuer la lutte contre l'hérésie. Le duc de Bourgogne et le comte de Nevers se désistent, et le choix du légat se porte sur un petit seigneur d'Île de France, Simon IV de Montfort.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Simon de Montfort assiège ensuite la ville de Minerve en 1210. Amaury arrive sur les lieux quand Montfort et Guilhem IV de Minerve négocient la reddition de la ville, et Arnaud Amaury accepte que le seigneur du château, les habitants et les défenseurs de la ville puissent quitter librement la ville, ainsi que les hérétiques, à condition qu'ils abjurent leur foi. Robert Mauvoisin, l’un des lieutenants de Simon de Montfort, proteste à propos de cette clause, déclare que les croisés sont venus pour extirper l’hérésie et affirme que les cathares n’abjureront que par peur de la mort et non par foi, ce à quoi l’abbé répond : « ne craignez rien, car je crois que très peu se convertiront ». Effectivement, seules trois femmes acceptent sur les cent cinquante Parfaits, qui sont brûlés.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Après Arnaud Amaury outrepasse les instructions du pape et entreprend d'organiser l'invasion du comté de Toulouse. Au cours de plusieurs conciles régionaux, il impose à Raymond VI des conditions que ce dernier juge inacceptables. Raymond est de nouveau excommunié, et Montfort attaque Toulouse en 1211. Le 12 mars 1212, Béranger, archevêque de Narbonne, suspecté de complaisance avec les cathares, est déposé et remplacé par Arnaud Amaury. En tant que vassal du roi d'Aragon, le nouvel évêque conduit un détachement de soldats et rejoint la coalition des rois chrétiens espagnols, Alphonse VIII le Grand, roi de Castille, Pierre II, roi d'Aragon et Sanche VII le Fort, roi de Navarre contre les Almohades, qui sont écrasés à la bataille de Las Navas de Tolosa, le lundi 16 juillet 1212. Arnaud Amaury en écrit une relation qu'il envoie au pape.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Auréolé de sa nouvelle gloire, Pierre II d'Aragon prend sous sa protection les comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges et franchit les Pyrénées. Arnaud Amaury rejoint Simon de Montfort, qui les attaque, et défait à la bataille de Muret le 12 septembre 1213. Il s’attache ensuite à restaurer le duché de Narbonne au profit de l’archevêché, et entre en conflit avec Simon de Montfort, qui revendique également le duché, possession théorique des comtes de Toulouse. Il lutte contre cette prétention de Simon au concile de Latran, mais n’obtient pas le duché, qui est attribué à Simon. Après la mort de Simon de Montfort à Toulouse, il tente d’aider son fils Amaury, mais ne peut que constater la perte de tous les acquis de la croisade au profit de Raymond VII</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il meurt à Fontfroide en 1225. Il est inhumé dans l'Abbaye de Cîteaux.</div><br />
<span style="font-size: x-large;">« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens. »</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Le seul auteur par lequel on connaisse ce mot (en latin : « Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius. ») est le moine cistercien allemand Césaire d'Heisterbach, qui le prête au légat dans son livre Dialogus miraculorum (Des miracles), écrit entre 1219 et 1223. Césaire reste assez proche de l'évènement dans le temps (une dizaine d'années), mais il est étrange qu'à propos d'un fait survenu à Béziers, un Allemand soit seul à savoir ce que les sources locales semblent toutes ignorer.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ph. Tamizey de Larroque note que ce silence mérite particulièrement d'être pris en considération dans cinq ouvrages qui ont la croisade des Albigeois pour sujet principal : l’Histoire de la guerre des Albigeois, écrite par le moine Pierre de Vaulx-Cernay, qui enregistre scrupuleusement les actes et les paroles du légat et qui était près de lui le jour du sac de Béziers ; une autre Histoire de la guerre des Albigeois, anonyme celle-là ; l’Histoire de l'expédition des Français contre les Albigeois, de Guillaume de Puylaurens, la Chronique de Simon de Montfort et l’Histoire de la Croisade écrite en vers occitans.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Outre que les témoins les mieux placés ne mentionnent pas la phrase en question, leur récit semble la contredire. Césaire d'Heisterbach dit qu'après la prise de la ville, les soldats vainqueurs, comme pris d'un scrupule, auraient demandé comment reconnaître les catholiques des hérétiques. Or, d'après les sources locales contemporaines des évènements, il n'y eut pas une prise suivie d'une pause puis d'un massacre, les soldats d'ordre inférieur (les « ribauds », les « truands ») prirent à la fois l'initiative de l'assaut et de l'extermination, sans l'accord des chefs.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Enfin, de l'aveu même de savants ecclésiastiques du XVIIe siècle, bon nombre des miracles que Césaire d'Heisterbach raconte pour vrais indiquent chez lui une grande faiblesse du sens critique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avant le siège, Renaud de Montpeyroux, évêque de Béziers, a tenté une ultime médiation. Arnaud Amaury a exigé que tous les catholiques sortent de la ville pour ne pas partager le sort des cathares, ce qui rend douteux qu'Arnaud Amaury ait prononcé la phrase qui lui est attribuée.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Amaury">Arnaud Amaury</a></em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Arnaud_Amaury&action=history">auteurs</a>) </div>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-71088663043113966122010-10-27T10:00:00.001+02:002010-10-27T10:00:08.521+02:00Thibaut Ier de Navarre<div style="text-align: justify;">Thibaut de Champagne, né le 30 mai 1201 à Troyes, mort le 14 juillet 1253 à Pampelune, fut comte de Champagne de 1201 à 1253 (sous le nom de Thibaut IV), et roi de Navarre de 1234 à 1253 (sous le nom de Thibaut Ier).<br />
<br />
Il porta les surnoms de Thibaut le Posthume puis de Thibaut le Chansonnier</div><br />
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaud_Ier_de_Navarre"></a><br />
<span style="font-size: large;">Le comte de Champagne</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Il était fils de Thibaut III, comte de Champagne, et de Blanche de Navarre (1177-1229). Son parrain fut Philippe Auguste, roi de France qui l'éduqua à la cour. Il y fut confié aux bons soins de Blanche de Castille, épouse du prince héritier, le futur Louis VIII et cousine de sa mère.<br />
<br />
Après que la succession lui eut été contestée par un cousin (Guerre de succession de Champagne, 1216-1221), Thibaut prit en main l'administration de ses États.<br />
<br />
Vers 1220, il épousa Gertrude de Dagsbourg († v.1225), fille d'Albert, comte de Dagsbourg et de Metz, et veuve de Thiébaud Ier, duc de Lorraine, en espérant s'approprier du Comté de Metz. Après l'échec de cette tentative, il répudia Gertrude.<br />
<br />
En 1223, il épousa en secondes noces Agnès de Beaujeu, cousine du futur Saint-Louis qui fut sa compagne de jeux à la cour de France et mourut en 1231. Elle était fille de Guichard IV, sire de Beaujeu et de Sibylle de Hainaut. Ils eurent :<br />
<br />
Blanche (1226 † 1283), mariée en 1236 avec Jean Ier le Roux († 1286), duc de Bretagne <br />
En 1224, il participa aux campagnes de Louis VIII contre les Anglais, et notamment au siège de La Rochelle, puis contre les Cathares, mais quitta la croisade une fois effectué les quarante jours de service requis, au grand mécontentement du roi.<br />
<br />
En 1228, il servit de négociateur, avec l'accord du comte de Toulouse, dans l'élaboration du projet de traité de Paris, qui mettra fin à la croisade des Albigeois.<br />
<br />
En 1232, il épousa en troisième noces Marguerite de Bourbon (1211-1256), fille d'Archambaud VIII, seigneur de Bourbon et d'Alix de Forez qui lui donnera :</div><br />
<ul><li>Eléonore (1233 † jeune) </li>
<li>Thibaut II (1238 † 1270), comte de Champagne et roi de Navarre, </li>
<li>Béatrice (1242 † 1295), mariée en 1258 à Hugues IV (1212 † 1272), duc de Bourgogne </li>
<li>Pierre, mort en 1265 </li>
<li>Marguerite († 1306), mariée en 1255 à Ferry III († 1302) duc de Lorraine </li>
<li>Henri Ier le Gros (1244 † 1274), comte de Champagne et roi de Navarre. </li>
</ul><div style="text-align: justify;">En 1234, Thibaut reçut la couronne de Navarre, après la mort de Sanche VII le Fort, son oncle, frère de sa mère Blanche de Navarre.<br />
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Pendant la minorité de Louis IX, Thibaut rassembla autour de lui quelques « Barons » formant une ligue des grands vassaux qui voulaient s'opposer au sacre du jeune roi, mais les trahissant, il se rendit rapidement auprès du roi et se soumit. Ses alliés, indignés de cette défection, se jetèrent aussitôt sur son comté qu'ils ravagèrent et ils en auraient pris la capitale, Troyes, si l'armée royale n'était venue la secourir. Les rebelles, poursuivis jusqu'à Langres, y furent dispersés[1].<br />
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En 1239, à la suite de l'appel du pape Grégoire IX, il conduisit une croisade en Terre Sainte.<br />
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En 1240, il rapporta de Damas "dans son heaume", le rosier dit de "Provins", de son nom latin rosa gallica 'officinalis', il rapporta également un morceau de la vraie croix & la tradition veut qu'il en ait rapporté le cépage Chardonnay qui entre dans la composition du champagne.<br />
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Sa passion amoureuse pour la reine de France, Blanche de Castille - qui en profita pour la manipuler en politique - lui inspira chansons et poésies qu'il faisait peindre sur les murs de ses palais de Troyes et de Provins. Ceci lui valut le qualificatif de "chansonnier". Il est l'auteur de 71 compositions lyriques variées (dont 37 chansons d'amour) dans lesquelles il fait montre d'une grande virtuosité technique et verbale (il apprécie jeux de mots, pointes, métaphores filées et allégories) ainsi que d'une certaine désinvolture ironique envers la matière courtoise. Thibaut de Champagne est le trouvère le plus célébré de son temps. Il sera au siècle suivant salué par Dante comme un précurseur (De Vulgari Eloquentia).<br />
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Il mourut en Navarre, à Pampelune, le 14 juillet 1253 à l'âge de 52 ans.</div><br />
<span style="font-size: large;">Le roi de Navarre</span><br />
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<div style="text-align: justify;">Comme il était le fils de Blanche de Navarre, sœur du roi Sanche VII le Fort, à la mort de ce dernier les Navarrais ne tinrent aucun compte de la volonté du roi, qui avait désigné Jacques Ier d'Aragon comme son successeur ; ils appelèrent Thibaut de Champagne qui, un mois après la mort de son oncle, se présenta à Pampelune, où il jura fidélité aux Fueros du Royaume, fournissant ainsi à la couronne de Navarre une dynastie bien installée de puissants vassaux dans le nord du royaume de France. C'est ainsi que fut établie la « Maison de Champagne. »<br />
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Des traités furent conclus avec la Castille, l'Aragon et l'Angleterre, permettant au nouveau souverain de consolider sa couronne. Il gouverna avec l'aide de nobles venus de Champagne qui reçurent des charges importantes. Il réduisit l'importance des fiefs non héréditaires, les tenencias, comme divisions territoriales et créa quatre grands districts confiés à des merinos, à qui il attribua des fonctions fiscales et relevant de l'ordre public. Il établit ses lois par écrit, élaborant un Cartulario Magno où elles figuraient toutes, et il commença la compilation des traditions juridiques de la monarchie navarraise connue sous le nom de « Fuero General ».<br />
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Pour obtenir l'appui de la Castille, il négocia le mariage de sa fille Blanche avec Alphonse, le futur Alphonse X le Sage. Par ce traité Ferdinand III le Saint offrait à Thibaut les terres de Guipuscoa à titre viager, mais pas celles d'Álava comme Thibaut l'aurait voulu. Ainsi le royaume de Navarre aurait eu un accès naturel à la mer Cantabrique. Ce traité, qui ne fut pas appliqué, aurait entraîné l'incorporation de la Navarre à la Castille. Il semble que l'année suivante Thibaut ait promis sa fille Blanche au comte de Bretagne.<br />
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En 1238 il dirigea une expédition de croisés en Terre sainte. Malgré sa défaite, les querelles entre les musulmans lui permirent de signer la paix et d'obtenir pour les chrétiens Jérusalem, Bethléem et Ashkelon. Il revint de la croisade à la fin de 1240 et passa une grande partie de son règne à des voyages continuels entre Navarre et Champagne.<br />
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Il eut d'important différends avec l'évêque de Pampelune, Pedro Jimenez de Gazólaz, et refusa de répondre devant les tribunaux pontificaux. Un concile provincial tenu en 1250 alla jusqu'à l'excommunier, mais le pape lui accorda un privilège spécial selon lequel, sans mandat du Saint-Siège, personne ne pouvait excommunier le roi.<br />
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Thibaut est connu par le surnom de « Troubadour » en raison de la réputation de poète que de son temps il possédait déjà et que l'histoire a confirmée.<br />
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Il mourut à Pampelune au retour d'un de ses voyages en Champagne, et fut enterré dans la cathédrale de Pampelune.<br />
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Thibaut est connu comme troubadour non seulement parce qu'il aimait écrire, mais parce que ses poèmes étaient d'un mérite exceptionnel, et avant même la fin de la croisade de 1238-1240 il écrivait encore. Il fut le premier à mettre par écrit les droits et les libertés du royaume dans ce qu'on a appelé le fuero antiguo, et au cours de son règne il les compila tous, les traditionnels comme les nouveaux.</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaut_Ier_de_Navarre">Thibaut Ier de Navarre</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Thibaut_Ier_de_Navarre&action=history">auteurs</a>) <br />
<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaud_Ier_de_Navarre"></a><br />
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<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaud_Ier_de_Navarre"></a>Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6400735650559891846.post-23840948294592531412010-10-25T10:00:00.001+02:002010-10-25T13:57:37.371+02:00Bataille de Muret<div style="text-align: justify;">La bataille de Muret eut lieu le 12 septembre 1213 dans la plaine à 25 km au sud de Toulouse dans le cadre de la croisade des Albigeois.<br />
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Lassé de l'ingérence et des assauts du parti du pape et des croisés, renforcé par le prestige d'une victoire sur les Maures (1212), le roi d'Aragon ose finalement soutenir son allié toulousain. Aussi, Raymond VI, comte de Toulouse et ses alliés occitans comme Raymond-Roger, comte de Foix et Pierre II, roi d'Aragon lancent une contre-attaque. Ils s'attaquent à la ville de Muret tenue par les croisés sous les ordres de Simon IV de Montfort pour le compte du pape Innocent III. Mais la place tient, Pierre II d'Aragon est tué dans la bataille et son fils est fait prisonnier par les croisés tandis que les assaillants subissent de très lourdes pertes. Aussi, c'est une victoire franco-croisée qui réduit largement l'influence aragonaise sur la région toulousaine.</div><br />
<span style="font-size: large;">Contexte</span><br />
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<div style="text-align: justify;">Depuis quatre ans, une armée de croisés opère dans les possessions du sud de la France dans le but d'éradiquer l'hérésie cathare. Après les sièges de Béziers et de Carcassonne (1209), Simon IV de Montfort a accepté de poursuivre la lutte. Il avait d'abord fait la conquête des vicomtés de Raymond-Roger Trencavel, puis s'était attaqué au comte de Toulouse. La croisade tourne rapidement à la guerre de conquête. Le roi Pierre II d'Aragon, également comte de Barcelone et seigneur de Montpellier, était alors suzerain d'un certain nombre de seigneurs languedociens, dont le vicomte Trencavel. Inquiet de la venue de cette croisade qui nuisait à son influence et à ses ambitions, il se propose plusieurs fois en médiateur entre les belligérants, et ne reconnut Simon de Montfort comme vicomte de Carcassonne et de Béziers que du bout des lèvres. Ne voulant pas se brouiller avec l'Eglise, il ne pouvait pas soutenir militairement le comte de Toulouse.<br />
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D'autre part, il était également en lutte contre les Maures d'Espagne, qu'il battit à Las Navas de Tolosa le 17 juillet 1212. Auréolé de ce prestige, il plaide la cause du comte de Toulouse auprès du pape Innocent III, qui décida d'ouvrir le concile de Lavaur. Ce concile n'aboutit pas et, le 21 janvier 1213, le roi d'Aragon prend officiellement Raymond VI, comte de Toulouse, Raymond-Roger, comte de Foix, Bernard IV, comte de Comminges et Gaston VI, vicomte de Béarn sous sa protection et reçoit leur hommage.<br />
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Philippe II Auguste, roi de France, dont les droits sur le sud du royaume étaient lésés par cet hommage, voulut envoyer son fils Louis prêter main-forte, mais doit au dernier moment l'envoyer combattre le roi d'Angleterre, ce qui oblige Simon à attendre d'autres contingents de croisés, menés par les évêques d'Orléans et d'Auxerre. Pendant ce temps, le château de Pujols est assiégé puis pris par les Occitans et sa garnison massacrée.<br />
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A la fin du mois d'août 1213, Pierre II, qui a fini ses préparatifs, franchit les Pyrénées, rejoint ses nouveaux alliés et commence le 8 septembre le siège de Muret, défendu par une trentaine de chevaliers de Simon. La ville est rapidement prise, mais Pierre II doit modérer l'ardeur de ses soldats qui veulent prendre également le château. Il souhaite que Montfort puisse atteindre et entrer dans la château à la tête de ses troupes pour ensuite mieux le vaincre, et il craignait que si le château était pris avant l'arrivée de Simon de Montfort, ce dernier ne change ses plans.<br />
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Effectivement, Simon IV de Montfort qui se trouvait alors à Fanjeaux, lève une troupe de mille cavaliers, arrive à Muret le 11 septembre et entre dans le château.</div><br />
<span style="font-size: large;">La bataille</span><br />
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<div style="text-align: justify;">Les deux évêques, moins confiants que Simon de Montfort en la victoire, tentent d'entrer en pourparlers avec Pierre d'Aragon pour le convaincre de cesser de soutenir les barons occitans. Ce que voyant, le roi d'Aragon, croyant déceler dans cette démarche une faiblesse de Montfort, renonce à son premier plan consistant à attendre l'affaiblissement des assiégés dans Muret et décide de livrer bataille le lendemain, malgré la mollesse du comte de Toulouse, toujours prompt à temporiser. De son côté, Simon, voyant que les vivres ne lui permettent de tenir que quelques jours, décide également de livrer bataille le lendemain.<br />
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Au matin, il sort de la ville avec tous ses chevaliers qui se regroupent dans la plaine à proximité de la Porte de Salles. Il répartit ses troupes sur trois lignes, une commandée par Guillaume des Barres, la seconde par Bouchard de Marly et la troisième par Simon de Montfort. Les trois bataillons suivent la Louge vers le sud, évitant les milices toulousaines qui, à défaut de les intercepter, auraient pu sonner l'alarme. Cette manœuvre donne au contraire l'impression d'une fuite. Traversant la rivière plus loin, ils reviennent directement sur le camp des Occitans où la chevalerie adverse prend position, mais dans un grand désordre.<br />
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Le bataillon de Guillaume des Barres se rue sur celui du comte de Foix, qu'il enfonce sans peine et qui reflue sur la ligne de Pierre d'Aragon. C'est alors que la charge de Bouchard de Marly arrive sur le lieu et continue de désorganiser les deux bataillons adverses. La mêlée est indescriptible, et le vacarme assourdissant. Très rapidement deux chevaliers, Alain de Roucy et Florent de Ville, décident de viser la tête de la coalition et tuent d'abord un héraut d'arme, qu'ils ont pris pour le roi. Ce dernier se fait connaître pour démentir les cris annonçant sa mort, mais est tué peu de temps après. Pendant ce temps, Simon de Monfort et son bataillon effectuent un mouvement tournant pour attaquer l'ennemi sur son flanc droit.<br />
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Raimond VI, qui commande la troisième ligne occitane, prend alors la fuite vers Toulouse, sans combattre. Les survivants des deux premières lignes fuient alors en direction de la Garonne. Mais les milices toulousaines, qui ne participaient pas à la bataille, avaient commencé le bombardement de la ville et du château, et la défaite de la chevalerie arago-toulousaine ne les faisait pas renoncer. L'arrivée des chevaliers victorieux, poursuivant les survivants aragonais, sème alors la désorganisation dans leur camp et les fait fuir vers la Garonne. C'est alors une débandade, les fantassins périssant sous les coups des croisés ou noyés avec leur lourdes tuniques. Entre 15 et 20 000 hommes auraient laissé la vie lors de cette opération.</div><br />
<span style="font-size: large;">Conséquences</span><br />
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<div style="text-align: justify;">Le fils de Pierre II, Jacques, âgé de six ans, est fait prisonnier. Mais le pape demande à Simon de rendre Jacques d'Aragon à son royaume et impose une trêve, empêchant Simon d'exploiter immédiatement son avantage. Simon de Monfort met Jacques sous la garde de Pierre Nolasque puis les envoie tous deux en Catalogne.<br />
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Cette défaite et la mort de Pierre II met fin aux velléités d'intervention de la couronne catalano-aragonaise contre la croisade. Les comtes de Foix et de Comminges repartent sur leurs terres. Le comte de Toulouse part pour l'Angleterre rencontrer Jean Sans Terre et laisse aux consuls de Toulouse le soin de négocier avec les chefs de la croisade.</div><br />
<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA</a>. Source : Article <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Muret">Bataille de Muret</a></i> de <a href="http://fr.wikipedia.org/">Wikipédia en français</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_de_Muret&action=history">auteurs</a>)Waldorf Statlerhttp://www.blogger.com/profile/09871387785361940919noreply@blogger.com0